CERN/ST-DI/SP (2000-077) |
19 mai 2000
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RÉUNION DES CHEFS DE GROUPE ST
Compte rendu n° 106 de la réunion du 16/05/2000
Présents |
:
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J.L. Baldy, P. Chevret, P. Ciriani, C. Jacot,
H. Laeger, P. Ninin, S. Prodon, J. Roche, I. Ruehl, A. Scaramelli, M. Wilhelmsson
/ ST
A. Charkiewicz /PE |
Invités |
:
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B. Jenssen, M. Poehler / ST
T. D'amico, G. Guignard / PS |
1. Approbation du compte rendu n° 105
Le compte rendu n° 105 est approuvé.
2. Matters arising from the last meeting
R.A.S.
3. CLIC (Compact Linear Collider) (G. Guignard)
3.1. Organisation du projet
3.1.1. Répartition des responsabilités
G. Guignard explique que la réorganisation de la division PS, suite
au changement de chef de division, a également affecté l’étude
CLIC.
Le projet est ainsi davantage intégré dans l'ensemble
des groupes de la division PS au travers d'une structure matricielle.
G. Guignard détaille ensuite plus précisément l'organisation
de l’étude CLIC :
-
Chef de l’étude CLIC : J.P. Delahaye avec I. Wilson comme adjoint.
-
Chef du projet CTF3 : G. Geschonke et H. Braun comme adjoint. Ce projet
qui dispose déjà d'une ligne budgétaire consiste en
la conception et la réalisation pour 2005 de la facilité
de test CTF3.
-
Coordinateur de l’étude de conception du complexe CLIC : G. Guignard.
Son mandat comprend la dynamique de faisceau ainsi que la coordination
technique et financière, en vue de la préparation d’ un "Conceptual
Design Report".
Ces 5 personnes forment le comité de management de l’étude
CLIC.
Chacun des mandats a fait l'objet d'une description précise des
responsabilités afférentes. Ainsi, G. Guignard est chargé
:
-
d'intégrer tous les éléments de CLIC en un concept
cohérent,
-
de lancer et de coordonner les activités nécessaires
á l’établissement d’un "Conceptual Design", en utilisant
les services dans les divisions,
-
de présider les réunions CLIC.
3.1.2. Correspondants et groupes impliqués
G. Guignard s'attache à faire progressivement le tour de tous les
groupes et services concernés par l’étude de conception du
CLIC.
Les principales activités à considérer sont :
-
L'alignement des différents éléments avec une précision
de l'ordre du micron (après correction et réalignement avec
faisceau) : il s'agit là du point le plus critique où toute
vibration de haute fréquence doit être réduite au-dessous
du micron. Certaines décisions prises dans ce domaine sont susceptibles
d'affecter les prestations de la division ST. En effet, les critères
de stabilité revêtent une importance prépondérante
étant donné que l’une ouverture disponible pour le faisceau
est de 4 mm sur une distance de 15 km.
-
La coque du projet (génie civil, tunnel, etc.).
-
Les infrastructures (eau, électricité, contrôle d'accès,
transport).
-
La sécurité et la radioprotection.
-
Le vide.
-
Les aimants et leur alimentation.
-
L'alimentation des structures RF.
-
Les diagnostics.
-
Les systèmes de contrôle.
-
Les injecteurs.
-
Le potentiel pour la physique.
-
Les structures RF.
Pour chacun de ces domaines, un correspondant PS a été ou
va être nommé. Ainsi, E.T. D'amico est chargé de l'alignement,
du génie civil et des contrôles.
En ce qui concerne le choix du site, la décision revient au
Management. La première hypothèse de travail pour démarrer
les études de génie civil considèrera une implantation
locale, avec une zone expérimentale située à proximité
du CERN.
3.2. Planning
G. Guignard présente un scénario non officiel. Les deux idées
de base sont les suivantes :
-
le paiement du LHC sera terminé en 2008,
-
si le projet TESLA se concrétise, il ne sera pas construit avant
2010.
L'objectif le plus optimiste possible est donc une approbation du projet
CLIC en 2009. Ceci implique la préparation d'un "Conceptual Design
Report" en 2008 et d'un rapport préliminaire dès 2004.
P. Ciriani demande si la simultanéité du début
de la construction de CLIC avec le début du fonctionnement de TESLA
prive le CLIC de l’expérience acquise à TESLA. En fait, les
deux machines ont des énergies centre-de-masse nettement différentes.
Il semble en outre très peu probable que deux collisionneurs puissent
être construits.
3.3. Aspects techniques
3.3.1. Principaux éléments
L’étude CLIC (de 0.5 à 5 TeV centre-de-masse, cas nominal
décrit à 3 TeV) comprend les éléments
suivants :
-
une zone de collision (électron contre positon),
-
deux linacs qui se font face de 14 km chacun,
-
une zone d'interraction de 5 km de chaque côté,
-
un complexe d'injection du faisceau primaire,
-
une puissance d'accélération RF provenant d'un 2ème
faisceau intense parallèle dont on pompe l'énergie en le
ralentissant au travers de 22 segments de décélération,
-
un système RF à la fréquence de 937 MHz pour accélérer
ce 2ème faisceau puis une multiplication par superposition de paquets
pour atteindre la fréquence de 30 GHz.
Le projet global s’étend sur 37 km avec des cavités de faibles
dimensions (6 cm de diamètre x 50 cm de long) supportées
par des poutres, elles-mêmes fixées sur des blocs béton.
G. Guignard explique que le faisceau principal d'injection sera envoyé
tout le long du tunnel jusqu'à la boucle de retour d’une longueur
de 1,2 km située a l'entrée du linac.
Par contre, le faisceau de puissance est formé de 22 trains
(pour chaque linac principal) qui seront transportés séquentiellement
jusqu’à chacune des boucles d’injection dans les segments de décélération
(tous les 625 m). Après avoir transmis un maximum d'énergie
au faisceau principal, le reste d'énergie des faisceaux secondaires
sera envoyé sur des dumps. Après chaque décharge d’un
train secondaire, c’est le train suivant qui prend le relai.
Ces dumps pour les faisceaux secondaires devront absorber au total
30 MW ce qui implique des problèmes de radiation non négligeables.
Il précise également que, pour des raisons évidentes
de coût, ce projet ne fera appel qu'à un seul complexe d’injection
central ce qui implique que tous les faisceaux effectuent un demi-tour
avant injection dans les linacs respectifs.
G. Guignard illustre enfin ses propos par quelques photos montrant le
système de déplacement micrométrique permettant de
manoeuvrer les poutres ainsi que l’arrangement des deux faisceaux primaire
et secondaire, tels que réalisés dans la facilité
de test existante CTF2.
3.3.2. Les puissances en jeu
La puissance totale essentiellement nécessaire à l'alimentation
des klystrons qui génèrent la puissance à fournir
au faisceau secondaire est de 300 MW. Les 2 x 22 faisceaux secondaires
utiliseront 162 MW dont 30 MW vers les dumps (soit environ 0.75 MW par
dump). Des 133 MW produits par les structures de transfert du faisceau
secondaire, 120 MW parviendront aux structures d’accélération
des Linacs principaux. Finalement les deux faisceaux primaires contiendront
ensemble une puissance de 30 MW pour une énergie de collision de
3 TeV.
Pour obtenir l'efficacité globale de la machine, il faut également
considérer entre 5 et 10 % d'énergie pour le refroidissement
et 1 % de pertes électriques.
P. Ciriani précise que le réseau électrique CERN
ne peut supporter une puissance supérieure à 300 MW et que
les accélérateurs CLIC et SPS ne pourraient pas fonctionner
en même temps dans les conditions actuelles.
3.3.3. Les projets CTF3 et CLIC1
Les projets CTF3 et CLIC1 permettront de tester et de valider les principaux
éléments du projet CLIC.
CTF3 comporte un accélérateur linéaire de 184
MeV avec un système RF à 3GHz récupéré
de LIL, une première boucle de combinaison et un anneau de multiplication
de la fréquence dont les éléments magnétiques
sont aussi récupérés.
CLIC1 comprend la génération du faisceau secondaire (un
linac de 937 MHz et les anneaux de recombinaison) ainsi qu'un premier segment
de décélération de 600 m. Il fonctionnera avec les
paramètres de base envisagés pour CLIC mise à part
la longueur de l’impulsion des klystrons (4.2 ms
au lieu de 92 ms).
G. Guignard prépare actuellement un rapport sur l’ensemble du
complexe CLIC qui sera prochainement disponible sur le Web.
Côté ST, A. Scaramelli précise que J.L. Baldy est
le responsable des projets de la division. D. Guignard peut évidemment
contacter directement les chefs de groupe ST pour toute question concernant
le projet CLIC.
4. Procédures d'achat CFU et ST (B. Jenssen)
Actuellement, B. Jenssen valide tous les documents dans CFU (Divisional
Request, Market Survey, appel d'offres, contrat) sans disposer pour autant
de toutes les infomations. Il est prévu dans le futur que CFU fonctionne
sur le même mode qu'EDH avec un circuit de signature.
L'objectif de cette présentation est de définir des routages
de signature dans l'application CFU cohérents avec les procédures
ST.
Au niveau des Divisional Requests, les procédures sont concordantes
avec l'approbation du chef de groupe, du chef de division et du DPO pour
le cash flow et la couverture des dépenses.
Par contre, en ce qui concerne les Market Surveys et appels d'offres,
les documents définitifs sont validés de manière collégiale
par le comité de spécification. La solution la plus simple
semble que le responsable de projet avertisse le DPO lorsque son dossier
est bouclé pour qu'il valide le document dans CFU. D'autre part,
S. Prodon avertira B. Jenssen de chaque comité de spécification.
Cette solution permet de s'adapter au système central via le
DPO tout en gardant la plus grande autonomie interne.
Par contre, pour toutes les affaires inférieures à 750
KCHF, une validation du chef de groupe s'impose car lui seul peut endosser
la responsabilité du dossier. Pratiquement, le chef de groupe communiquera
par E-Mail son accord en attendant que le routage des signatures soit mis
en place.
P. Ciriani souhaiterait que la division SPL valide aussi les documents
dans CFU car les responsabilités sont partagées.
Enfin, la limite au-delà de laquelle les documents doivent transiter
par le comité de lecture reste toujours fixée à 50
KCHF.
5. Divers
5.1. Facturation GSM
Les relevés des consommations des GSM de la division pour les mois
de janvier et février ont été distribués aux
chefs de groupe. Certaines personnes ont des consommations très
élevées vers des numéros CERN; ceci signifie que leur
GSM est fixe sur le réseau français, décomptant ainsi
des appels internationaux. Ces personnes doivent être informées
afin de modifier les réglages de leur GSM.
Par contre les communications de la France vers la France ne devraient
pas obéir à des impératifs de service (à l'exception
des piquets) et sont à proscrire.
5.2. Coopérants
Le mémorandum avec le formulaire de demande de coopérant
pour l'exercice 2001/2002 sera distribué aux chefs de groupe.
5.3. Suivi GMAO dans le groupe ST-CV
M. Wilhelmsson annonce que la personne actuellement en charge du suivi
de la GMAO pour le groupe ST-CV quitte le CERN fin juin. Il demande un
appui des autres groupes pour la sortie des indicateurs de qualité
et de performance sur Rapier.
Des tâches ponctuelles pourraient être effectuées
par S. Oliger ou B. Vercoutter. Par contre, si un effort à plus
long terme s'avère nécessaire, P. Ninin suggère de
faire appel à F. Grillo.
5.4. Shipping Requests
B. Jenssen annonce que le routage des Shipping Requests sera prochainement
modifié et suivra désormais un cheminement classique au lieu
d'être signé directement par le chef de division.
5.5. Safety training
C. Jacot présente un tableau récapitulatif des cours de sécurité
suivis par le personnel de la division.
S. Prodon
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