CERN/ST-DI/SP (2000-093)
8 juin 2000 

RÉUNION DES CHEFS DE GROUPE ST

Compte rendu n° 109 de la réunion du 06/06/2000

Présents
P. Chevret, P. Ciriani, G. Kowalik, H. Laeger, P. Ninin, S. Prodon, H. Rammer, J. Roche, I. Ruehl, A. Scaramelli, M. Wilhelmsson / ST 
Invités
J.P. Hernandez, L. Scibile / ST
Excusés
:
J.L. Baldy, C. Jacot, L. Henny / ST
A. Charkiewicz / HR


1. Approbation du compte rendu n° 108

Le compte rendu n° 108 est approuvé.

2. Matters arising from the last meeting

2.1. Fuite d'eau sur les onduleurs de la salle de relayage

Le devis est en cours.

2.2. Poste TFM sur le quota SL

Aucun poste n'a été attribué récemment à la division SL. A. Scaramelli discutera de cette affaire lors de sa prochaine réunion avec S. Myers.

2.3. Support informatique pour les groupes CE et HM

L. Jacob-Rols disposera également d'un bureau au bâtiment 57.

2.4. Stockage au bâtiment 133

Tous les stockages du groupe AA ont été vidés en novembre 99.

2.5. Quality Day

I. Bejar Alonso et L. Henny seront invités lors de la prochaine réunion des chefs de groupe.

2.6. Re-hiring

Il convient désormais de définir précisément la politique à mettre en place, les noms des personnes concernées ainsi que les actions à entreprendre.
B. Jenssen et/ou A. Charkiewicz développeront ce sujet lors de la prochaine réunion des chefs de groupe.

2.7. Maintenance clefs et portes pour ZORA

Ce point sera éclairci par E. Cennini lors de la prochaine réunion des chefs de groupe.

3. Formation sûreté de fonctionnement et le standard CEI 61508 (L. Scibile)

Le but de cette présentation est de partager cette expérience avec les autres groupes.

3.1. Définition de la sûreté de fonctionnement

La sécurité de fonctionnement permet de concevoir un système en optimisant : Elle couvre toute la vie du système : de la spécification à la validation. Il s'agit notamment de prévoir les défaillances et de déterminer le niveau de risque acceptable, de se fixer des objectifs mesurables et de les valider.

3.2. Intégration de ces principes dans la division

3.2.1. Démarche Qualité

La sûreté de fonctionnement s'intègre dans la démarche Qualité au travers : Elle permet notamment une clarification des rôles et des responsabilités ainsi qu'un Quality Engineering tout le long du cycle de vie.

3.2.2. Gestion de projet

L. Scibile propose d'intégrer au document de gestion de projet des annexes spécifiques pour tous les projets liés à la sûreté.

3.2.3. Maintenance

Le critère de disponibilité implique une analyse et une prévision des réparations, et par conséquence une détermination des critères de maintenance. Ceci passe par :

3.2.4. Optimisation du coût

Le coût global est optimisé par : Cette méthode a ainsi permis de réduire les estimations initiales du projet CSAM et d'améliorer le design par rapport aux contraintes.

Poussé à l'extrême, ce raisonnement pourrait conduire à des adjudications basées sur le "total life cost".

3.3. Domaines d'application au CERN

Cette méthode est applicable pour tous les projets ayant une composante sûreté : par exemple CSAM, désenfumage SPS, contrôle d'accès, évacuation; mais également tous les projets considérant les 4 critères : fiabilité, maintenabilité, disponibilité, sécurité.

3.4. Différentes phases

L'analyse des besoins des clients doit permettre de se fixer des objectifs et d'identifier leurs conséquences tant techniques que financières.

3.5. Exemple de mise en application de cette analyse

Cette méthode a été utilisée pour analyser le problème des sirènes d'évacuation du LEP. Elle fait apparaître que les fonctionalités sont claires mais font appel à un nombre important d'intervenants.
L. Scibile dégage les principaux enseignements de cette affaire :

3.6. Intérêt de cette méthode

Cette approche est utile pour : Elle peut également s'avérer utile, voire indispensable, pour certain nombre de projets de la division et il est dommage qu'elle ne soit pas plus largement diffusée. L'équipe CSAM propose de l'introduire dans les cours de management, dans la partie gestion de projet.
Les principes de sûreté de fonctionnement seront par ailleurs référencés dans le document de Gestion de Projet

3.7. Paramètres mesurables

La discussion porte ensuite sur les paramètres mesurables. Il s'agit de : P. Chevret confirme que cette méthode est très utile pour trouver les points faibles et la redondance des équipements, même si certains calculs peuvent parfois être sujets à caution. P. Ninin explique que cette méthode comprend certes un aspect statistique, mais également beaucoup d'autres études plus pratiques.

4. Rapport d'inventaire des piquets (J.P. Hernandez)

Lors de la réunion des chefs de groupe n° 107, il a été demandé à la TCR de préparer un tableau récapitulatif : J.P. Hernandez présente donc ce tableau. La discussion porte ensuite principalement sur les services ne disposant pas de piquet : Le coût d'un piquet se monte généralement à 15 KCHF par an pour un piquet d'une personne.
J.P. Hernandez rappelle que les piquets non officiels n'offrent aucune garantie de présence.

A. Scaramelli suggère d'effectuer une mise à jour des adresses des piquets tous les 6 mois. Il demande également à la TCR de préparer un document récapitulatif de tous les piquets enregistrés à la TCR pour diffusion dans les secrétariats de groupe.

5. Maintenance Managers (P. Ciriani)

I. Ruehl a proposé d'organiser une journée de réflexion pour permettre d'éclaircir les idées, de se donner des objectifs et d'élaborer un programme de travail. Les participants à ce séminaire seront : Cette journée organisée par P. Ciriani aura lieu le 4 juillet à La Mainaz.

6. Divers

6.1. Entrée des données dans le serveur CAS des alarmes

H. Laeger fait part d'une difficulté dans la gestion du nouveau contrat d'installation de détection feu, liée à des trop longs délais de réception des équipements qui retardent d'autant le paiement de la firme.
Ces retards sont dus en partie à la division TIS mais surtout à la surcharge de travail de la personne du groupe MO chargée d'enregistrer ces nouveaux équipements dans le serveur CAS des alarmes.
P. Ninin explique que des efforts ont été entrepris au sein du groupe MO afin de rationaliser le sécuriser ce système. Cette base de données est très austère et implique le concours d'un spécialiste. P. Ninin ajoute que le groupe MO reçoit plusieurs centaines de demandes par mois, pas toujours bien ficelées, et ne dispose pas de ressources suffisantes pour mener à bien cette mission dans des délais raisonnables.
A. Scaramelli suggère de confier aux firmes contractantes l'ensemble du process, y compris la saisie des données dans la base CAS. Il serait d'autre part judicieux de procéder à un re-engineering de la base de données.

6.2. Fellows, coopérants et programmes spéciaux

6.2.1. Programme espagnol

H. Laeger annonce qu'aucun poste ST n'a été pourvu. Il conseille aux chefs de groupe de proposer des postes attractifs et d'essayer de prendre contact directement avec les universités.

6.2.2. Programme portuguais

Hors réunion, H. Laeger indique que la section ST/AA/AS s'est vue attribuée un stagiaire portugais.

6.2.3. Fellows

Le prochain comité de sélection des fellows est prévu en juin. Le quota de la division pour cette année est largement dépassé.
2 hommes/année sont disponibles pour 2001 dans lesquels il faut considérer : Ainsi, le quota disponible pour 2001 se réduit à moins d'un homme/année.

6.2.4. Coopérants

H. Laeger a reçu pour l'instant 2 demandes de coopérants de la part des groupes EL et MO. Il rappelle que la division peut obtenir au maximum 2 coopérants.
 
 
 
S. Prodon

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