CERN/ST-DI/SP (2001-002) |
13 janvier 2001 |
Présents |
: |
J.L. Baldy, P. Chevret, P. Ciriani, L. Henny, C. Jacot, G. Kowalik, P. Ninin, J. Pedersen, S. Prodon, J. Roche, I. Ruehl, A. Scaramelli, M. Wilhelmsson / ST A. Charkiewicz / HR |
Invités |
: |
M. Bätz, G. Cumer, R. Principe / ST J. May / DG |
Le compte rendu nº 131 est approuvé.
J. Pedersen estime que les remarques formulées par les membres du comité de lecture
ne sont pas toujours valables car ils ne sont pas spécialistes du domaine considéré.
Les commentaires sont de toute manière jugés au niveau du comité de spécification.
Il convient tout d'abord de distinguer 3 événements qui se sont produits tout à fait
indépendamment le 7 janvier 2001 :
Ces tests se sont déroulés de 7 h à 12h40, avec 8 électriciens sur site, une
personne dans le labo électrique et un électricien en SCR chargé de faire le tri entre
les alarmes générées par ces tests et les autres.
L'un des problèmes majeurs mis en évidence par cet incident est le nombre de fausses
alarmes de niveau 3 qui ont en fait masqué la véritable alarme. Ainsi, dans ce cas, 17
fausses alarmes ont été générées progressivement, 6 d'entre elles correspondant
à des équipements hors service. La véritable alarme s'est produite 1 heure après la
première fausse alarme.
Le système n'identifie pas ces alarmes comme problème technique et elles sont ainsi
transmises inutilement chez les pompiers. P. Ciriani explique que ce problème provient de
la surveillance de lignes. Il est important que tous les systèmes de sécurité disposent
d'une alimentation autonome par batterie et ne soient pas sensibles aux
perturbations électriques.
J. Pedersen ajoute que tous les matériels doivent être conçus pour un réseau
industriel où des à coup peuvent se produire.
La remise en ordre de ces alarmes de niveau 3 ne peut pas attendre la réalisation du
projet Al3 et il convient dès à présent de mettre en place un plan d'action permettant
de remplacer tous les vieux relais de surveillance de ligne.
La procédure d'intervention est ensuite
discutée. Le principe de base est le suivant :
Dans ce cas précis, les pompiers ont contacté la TCR pour savoir si les alarmes de
niveau 3 reçues correspondaient à un problème technique. En l'état des connaissances,
l'opérateur TCR ne pouvait pas répondre à cette question et ne disposait pas en outre
du temps nécessaire pour acquitter les alarmes.
Le bilan de cet incident se résume à l'équivalent de 5 kg de papier filtre brûlés.
Aucune remarque n'est à formuler sur la qualité des filtres qui ont résisté une heure
à la chaleur. Ils correspondaient d'ailleurs à la classe et à la résistance au feu
demandées dans la spécification technique. Les filtres métalliques sont quant à eux
intacts.
Le scénario hypothèse de l'incident a pu
être en partie établi.
Le détecteur de température sur la batterie a donné un ordre d'ouverture au trystor,
mais ce dernier s'est bloqué, ce qui a entraîné une surchauffe. Il faut noter que
l'arrêt d'urgence n'a pas stoppé la pulsion du ventilateur qui était alimenté par le
réseau assuré. Les pompiers ne l'ont pas arrêté manuellement car ils n'ont pas
localisé cet équipement qui n'était pas signalé par des barres oranges.
Le monobloc ne disposant pas de détecteur de fumée, aucune alarme technique n'a pu être
générée. R. Principe indique que la détection de fumée se situe uniquement dans les
gaines en aval. Par contre, les installations de ventilation du LEP disposent de
détecteurs de fumée au niveau de la pulsion, à la sortie du monobloc. Ce schéma doit
être généralisé aux installations du SPS.
La discussion porte ensuite sur les raisons pour lesquelles cet équipement non
réceptionné était en fonctionnement. Il est rappelé qu'aucune installation non
transmise à l'opération ne doit être mise en service, sauf nécessité opérative.
La diminution du personnel CERN a engendré un recours à l'outsourcing et
généralement une diminution de la compétence des intervenants. Un manque d'expérience
se fait sentir tant au niveau des opérateurs TCR que des pompiers.
Cette situation ne peut pas être modifiée et il s'agit plutôt d'accepter les problèmes
et d'essayer de les minimiser.
P. Collier signale quelques problèmes de communication rencontrés par les pompiers
entre le tunnel et la surface. Ceci n'a pas été reporté à la division ST. P. Ciriani
rappelle qu'une proposition d'antenne a été présentée à la division SL qui l'a
refusée.
En résumé, cet incident permet de retenir 3 conclusions :
Des réflexions doivent être lancées sur :
Les travaux de génie civil se sont interrompus durant la dernière semaine de
décembre. Mais ils ont pour la plupart repris la première semaine de janvier :
J.L. Baldy signale un problème d'accès au site de Prévessin où les pompiers de permanence n'étaient pas au courant de l'activité des chantiers génie civil.
Un chantier est en cours dans la zone PS. Il consiste dans un démontage de la
tuyauterie existante pour l'installation de nouveaux échangeurs dans la zone Sud.
P. Collier signale un problème sur le monte charge du BA3. Un rideau intérieur est
cassé et la réparation a mis plusieurs semaines pour ne tenir qu'une demie heure. Il
demande au groupe HM d'effectuer des réparations rapidement sur ce monte charge.
G. Cumer indique que des travaux de maintenance ont été réalisés :
Quelques pannes d'équipements se sont produites :
Deux interventions du piquet sont à noter :
Au Main Building, les travaux de désamiantage sont terminés. Des mesures sur 3
bureaux du 2ème étage ont été effectuées le 2/01. Les résultats n'étant
pas satisfaisants, des nouvelles mesures ont été effectuées le 5/01. Les résultats
sont attendus le 10/01. Cette présence d'amiante a décalé d'autant les travaux de
cloisonnement de ces 3 bureaux.
P. Chevret précise que la plupart des travaux se déroulent désormais en horaire
décalé.
M. Wilhelmsson précise tout d'abord que ces travaux consistent dans le remplacement d'une partie du réseau d'eau glacée situé au plafond du tunnel PS. L'ancienne tuyauterie date de 1957.
Les travaux ont débuté le 07/12/2000, après une procédure d'appels d'offres.
L'ancienne tuyauterie comporte une isolation en liège revêtue de plâtre. Quelques
échantillons de cet isolant ont été prélevés puis analysés par des laboratoires
extérieurs. Aucune présence d'amiante n'a été détectée.
Dès le début des travaux, une quantité importante de poussière a été émise. Afin
de rassurer le personnel évoluant dans cet environnement, 6 échantillons additionnels
ont été prélevés. Des traces d'amiante ont été détectées dans 3 des 6
échantillons ce qui a conduit à arrêter le chantier. Les échantillons prélevés dans
l'air n'ont par contre révélé rien d'anormal. J. May estime que ces mesures dans l'air
ne sont pas significatives.
Le groupe CV a donc pris contact avec une entreprise spécialisée dans le
désamiantage.
Dès le 10/01 et pendant 2 semaines, un nettoyage sera entrepris par une firme spécialisée. Elle fera ensuite place à un spécialiste qui se chargera d'enlever le calorifugeage puis la tuyauterie. M. Wilhelmsson précise que tous les ouvriers concernés seront examinés par un médecin.
Compte tenu de ces impondérables seul 1/3 de l'anneau sera remplacé, au lieu de la
moitié. L'incidence financière est importante : 200 KCHF supplémentaires sur un projet
de 1 MCHF.
C. Jacot fait le point quant à lui sur toutes les actions entreprises en matière de
sécurité :
Cette expérience démontre qu'il convient non seulement de spécifier les conditions particulières de travail dans les appels d'offres mais que ce point doit impérativement être souligné dans les bidders conferences.
Les bidders conferences constituent en effet le moment privilégié pour communiquer aux entreprises toutes les références et souligner les points essentiels relatifs à l'appel d'offres considéré. Dans ce cadre, le rôle de la division TIS est essentiel pour expliquer les conditions générales de sécurité applicables au CERN ainsi que les règles spécifiques à l'appel d'offres considéré. Cette intervention doit être adaptée et au bon niveau, et l'explication courte et pertinente.
J. May suggère dans ce cas précis de lancer un projet global d'enlèvement de l'amiante sur toute la zone. Cependant, le coût d'un tel projet est très important.
Le risque de présence d'amiante doit désormais être pris en compte pour tous les
travaux réalisés dans des anciens bâtiments. Il faut également y ajouter des
vérifications pendant les travaux. J. May demande que l'inventaire des zones présentant
de l'amiante soit élargi aux accélérateurs et aux installations techniques, notamment
en souterrain.
J.L. Baldy présente un tableau de répartition des tâches pour le projet LHC. Il a
ainsi été défini pour chaque zone :
J. Pedersen demande que le secrétariat de l'expérience ALICE soit assuré par E.
Cochet au lieu de M. Vannier.
P. Ciriani a eu vent de changements dans le planning du démantèlement du LEP. Il
demande à C. Jacot de vérifier avec R. Charavay si ces rumeurs sont fondées.
G. Kowalik rappelle que la date limite d'envoi par les chefs de groupe des papiers au
comité d'organisation est fixée au 10 janvier.
A. Charkiewicz annonce les restructurations intervenues au sein de la division HR suite
à la nomination de J. Van der Boon comme directeur administratif :
S. Prodon
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