CERN/ST-DI/SP (2001-064) | 16 mars 2001 |
Présents | : |
J.L. Baldy, P. Chevret, P. Ciriani, L. Henny, C. Jacot, G.
Kowalik, P. Ninin, J. Pedersen, S. Prodon, I. Ruehl, J. Roche, A. Scaramelli, M.
Wilhelmsson / ST A. Charkiewicz / HR |
Invités | : |
R. Charavay / ST R. Magnin / LHC |
Le compte rendu nº 138 est approuvé. Le paragraphe 3 doit être considéré en closed session.
F. Elorza et I. Ruehl seront invités à la réunion au sujet des pompiers auxiliaires
prévue le 21 mars.
Il apparaît d'ores et déjà que le contrat de transport à obligation de résultat n'est
pas adapté à cette demande de la division TIS, à moins que la mise à disposition de
ces pompiers auxiliaires ne soit financée par la division TIS. Sinon, les gardiens
semblent mieux à même de faire office de pompiers auxiliaires. Cependant la demande de
la division TIS porte sur 3 personnes par site. Peut-être faudrait-il compter sur une
combinaison gardien - surveillant de site.
Le but de la réunion avec TIS consistera tout d'abord à vérifier que la présence de pompiers auxiliaires sur les points du LEP est vraiment indispensable. Si c'est le cas, les mieux placés pour assurer cette permanence sont les pompiers eux-mêmes. I. Ruehl suggère ainsi de déplacer la caserne des pompiers sur le site de Prévessin, les rapprochant ainsi du centre de gravité du CERN.
R. Charavay évoque des problèmes de bruit (plus de 110 dB) sur des travaux de
découpe de tuyauterie. Il n'est pas clair s'il s'agit du chantier en surface dans les BAs
ou du chantier de démantèlement en tunnel. Le mode opératoire utilisé, défini par la
division SL et repris dans la spécification technique, se justifie par les contraintes
INB : éviter la dissémination des copeaux, pas de flammes ni de ventilation. Cependant,
compte tenu des nuisances sonores engendrées, le médecin a demandé de revoir ce mode
opératoire.
En ce qui concerne les travaux dans le tunnel, M. Wilhelmsson fait remarquer qu'il n'y a
aucun autre chantier dans les environs risquant d'être affecté par les nuisances
sonores. De plus, des mesures de protection pourront être prises.
R. Charavay revient sur les travaux CV de surface dans les BAs. Les inspections de sécurité ont mis en évidence les problèmes suivants :
R. Magnin présente un schéma récapitulatif de l'occupation actuelle de l'anneau ISR.
Le tunnel ISR est ainsi divisé en 4 zones :
Quant à l'avenir du tunnel ISR, il a été prévu initialement (en 97/98) d'en faire
l'espace d'entreposage radioactif du CERN. Mais des projets de physique à long terme
remettent en cause cette utilisation.
R. Magnin met en exergue la difficulté de déplacement des containers d'entreposagede
déchets radioactifs actuellement en place. Leur poids (30 tonnes) et leur radioactivité
compliquent le transport.
La discussion porte ensuite sur l'état général des ponts roulants dans le tunnel
ISR. Il apparaît que les voies de roulement doivent être refaites, en particulier les
corbeaux. Les rails semblent par contre encore utilisables. Un pont de 5 tonnes fonctionne
actuellement côté expériences mais non sans difficultés.
La nécessité de ponts roulants dans le cadre d'une utilisation de l'anneau ISR comme
zone d'entreposage de déchets radioactifs est ensuite discutée. R. Magnin explique que
l'utilisation d'un pont roulant réduit d'un tiers le volume de stockage et que
d'autre engins de levage pourraient plutôt être utilisés. I. Ruehl rappelle cependant
que le niveau de radiation affectant le personnel interdit actuellement tout autre moyen
de levage.
R. Magnin convient que la structure du tunnel ISR fait de lui un site idéal
d'entreposage de matériel radioactif. Il faut cependant noter que le matériel
actuellement entreposé n'est que faiblement radioactif (classe immédiatement supérieure
à TFA), les déchets les plus radioactifs étant entreposés au centre anneau PS. De
plus, la plupart de ces matériels sont réutilisables.
On peut ainsi avancer que les 4/5ème du matériel actuellement entreposé pourraient
l'être dans un bâtiment à la structure plus légère telle que le 954. Compte tenu des
besoins croissants en matière d'entreposage de matériel faiblement radioactif, la
question se pose : pourquoi ne pas lancer dès à présent la 2ème tranche du BSRP ?
Cette présentation porte sur la définition des responsabilités et les modalités d'assurance en cas de casse de matériel par le service transport.
I. Ruehl rappelle tout d'abord que le manuel des procédures administratives sous le chapitre "Transport de matériel" définit les documents à utiliser :
Plus généralement, le problème d'assurance des conposants de détecteurs se pose. Lors de la construction du LEP, le CERN avait contracté une assurance globale pour 3 expériences.
A. Scaramelli suggère enfin que I. Ruehl ré-édite cette présentation au SLTC et auprès des expériences via les coordinateurs ST.
Une note sur le remplacement des attestations DFAE a été distribuée aux chefs de groupe. Elle comprend un calendrier de régularisation pour les entreprises. P. Ciriani précise que cette mesure s'applique uniquement au personnel ayant un engagement à 100 % sur un contrat de droit suisse. Elle concerne donc pour la division les contrats de transports et de nettoyage, avec quelques difficultés compte tenu des contrats à temps partiel.
Les conséquences de ces mesures se feront sentir dans l'avenir avec un allongement des délais de recrutement. La nouvelle procédure prévoit en effet une publication du poste, puis si aucun candidat suisse ne se présente, un comité bimensuel est chargé de statuer.
Cette circulaire s'applique à tous le personnel travaillant sur le site du CERN.
Après lecture de ces documents, les chefs de groupe n'ont aucun commentaire à formuler
sur cette circulaire opérationnelle.
Une closed session sur l'avancement 2001 sera organisée lors de la prochaine réunion. Les chefs de groupe doivent envoyer leurs propositions à P. Ciriani avant vendredi 16 mars. En conséquence, la plupart des MOAS de la division doivent être effectués avant cette date.
P. Ciriani rappelle le quota alloué à la division :
A. Scaramelli demande enfin aux chefs de groupe de vérifier que les nouveaux recrutés qui le méritent ont bien reçu un step hors quota à la fin de leur période probatoire.
J. Pedersen représentera désormais la division au sein du LHC Specification Committee. Le comité a en effet été élargi vers les autres divisions afin d'intégrer au mieux les market survey et appels d'offres. La nomination de J. Pedersen permettra notamment de rendre le système plus fonctionnel et plus efficace avec des comités de spécification ad hoc pour les appels d'offres moins stratégiques.
J. Pedersen explique que dans le cadre du projet de désenfumage du SPS des échelles à câbles ont été installées sur les bâtiments SPS, brisant l'isolation du bâtiment. La leçon à retenir de cette affaire est qu'il faut toujours faire appel à des gens de métier (dans le cas présent les responsables pour l'entretien des bâtiments) pour toute action dépassant le domaine de compétence du groupe.
Un nouveau groupe de travail s'est mis en place sous la présidence de R. Schmidt : Machine Protection Working Group. Il s'occupe plus particulièrement de la sécurité de la machine. E. Cennini est membre de fait de ce comité. Il fera office d'interface avec les activités ST et, si nécessaire, conviera aux réunions les personnes de la division concernées par l'agenda.
C. Jacot propose de procéder en deux phases :
Ainsi, il suggère de mettre au point en interne :
Il est important de recueillir les retours d'expérience de la part des groupes et d'utiliser au maximum les structures et les ressources existantes : safety linkmen, TSOs, coordinateur de sécurité, coordinateur Apave.
La discussion porte tout d'abord sur l'établissement des AOC. Doivent-ils être
préparés par le CERN ou par l'entreprise (cas des jobs tickets ou des forfaits de
maintenance) ? Les job cards sont contrôlés par le CERN, mais pas dans l'optique de la
sécurité.
P. Chevret indique que, dans le cadre de contrats de maintenance, des AOC à l'année sont
établis.
P. Ciriani estime que la première étape consiste à définir tout d'abord la notion de chantier : taille, multiplicité des corps de métier. C. Jacot rappelle que ces définitions figurent dans l'IS 39.
A. Scaramelli insiste plutôt sur le manque de personnel CERN dédié à la
surveillance de la myriade de chantiers. Un système de contrôle des travaux par
échantillonnage doit être mis en place, en parallèle avec une responsabilisation des
entreprises au niveau des dirigeants.
La traçabilité des travaux peut être établie au travers des bons GMAO de maintenance
et de dépannage, mais pas la vérification de leur bonne exécution.
P. Ciriani insiste sur la nécessite de formalisation des rapports entre les surveillants
de chantier CERN et les entreprises. Il suggère ainsi d'utiliser régulièrement le
système d'ordres de service pour garder une trace écrite des malfaçons observées.
J. Pedersen explique que la mise en place d'un plan qualité au sein du groupe EL a ainsi
permis de définir un langage simple de communication avec la firme.
La discussion s'enchaîne enfin sur la responsabilité du CERN et des entreprises vis à vis des autorités externes d'inspection de sécurité. S'il est vrai que le CERN agit en tant que maître d'ouvrage, les entreprises doivent de leur côté respecter la législation en vigueur et donc répondre devant les autorités de tutelle. Le CERN n'a donc pas à jouer les courroies de transmission entre les contractant et les organismes officiels de contrôle. C. Jacot évoquera cette question avec W. Weingarten qui organise le prochain CSHS.
En conclusion, la réflexion interne doit se concentrer sur la conduite des travaux, en se focalisant sur les aspects "bienfaçon" et sécurité. C. Jacot suggère de faire appel aux TSOs et aux safety linkmen afin de diffuser l'information sur le terrain.
S. Prodon
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