CERN/ST-DI/SP (2001-111) | 30 juin 2001 |
Présents | : |
P. Chevret, P. Ciriani, L. Henny, C. Jacot, G. Kowalik, P.
Ninin, J. Pedersen, S. Prodon, I. Ruehl, K. Skelton, M. Wilhelmsson / ST A. Charkiewicz / HR |
Invités | : |
E. Sanchez-Corral / ST |
Excusés | : |
J.L. Baldy, J. Roche, A. Scaramelli / ST |
Le compte rendu nº 147 est approuvé.
P. Ciriani vérifie que tous les chefs de groupe ont transmis leurs remarques à P.
Pepinster. Il demande à P. Chevret d'ajouter ses commentaires, basés sur son expérience
du mode de fonctionnement actuel.
M. Wilhelmsson a transmis une note générale à P. Pepinster, des discussions
interviendront prochainement au sujet des bâtiments de surface.
G. Kowalik est nommé chairman du groupe de travail Maintenance Managers pour une durée d'un an, avec pour mandat de :
Le compte rendu des réunions sera désormais distribué aux chefs de groupe.
P. Ciriani a constaté un certain malaise à ce sujet résultant principalement d'un
manque de dialogue, avec une efficacité s'en trouvant ainsi réduite.
P. Ninin met ces difficultés relationnelles sur le compte de la pression. Désormais, les
tensions sont apaisées et chacun fait preuve de vigilance.
Cette tension inhabituelle provenait de l'importance et de la complexité des projets en
jeu.
Une analyse des faits, une fois la pression retombée, permettra de retirer un certain
nombre d'enseignements. Globalement, le volume de travail s'est avéré plus important que
prévu, pour des effectifs extrêmement limités.
Un point est ensuite effectué sur le démarrage de la machine :
P. Ninin lance ensuite la discussion sur les problèmes de hubs de communication non
secourus qui tombent lors de chaque déclenchement électrique. Ce problème doit être
soulevé au Control Board qui régit la politique CERN en la matière. Sa position est
actuellement la suivante : les systèmes de communication ne doivent pas être
considérés comme des systèmes de sécurité mais uniquement comme un maillon d'un
système de sécurité, ce qui est relativement ambigu. Il s'agit avant tout d'une
question de principe : les réseaux de communication doivent-ils être secourus ou non ?
La question ne se pose pas pour les alarmes de niveau 3 qui sont secourues ou disposent de
doublons. Par contre, pour les autres systèmes, chaque groupe a protégé
individuellement ses réseaux, d'où la nécessité d'une politique générale en la
matière.
P. Ciriani rappelle que les réseaux de communication se situent sous la responsabilité
de la division IT. ST n'est impliquée que pour la mise en place d'un système de
protection des réseaux de communication, en cas de demande par le Control Board. Il est
vrai qu'en temps qu'utilisateur, la division ST peut faire pression sur les deux divisions
responsables : TIS et IT.
P. Ninin précise que Le Control Board est "Advisory" et ne peut se substituer
à TIS en matière de sécurité. Ce point est traité actuellement par Alain Chouvelon
(TIS) qui est très préocupé par "les alarmes de niveau 3 informatiques qui ne sont
pas transmises suite aux coupures électriques subies par les hubs". Par contre la
division ST doit améliorer son service en matière de réseau assuré-secouru-UPS.
Si L. Evans a effectivement affirmé au dernier Management Board que "Time is contingency", il se réfère aux paiements, pas à la mise en marche du projet. Son idée est ainsi de diluer les paiements dans le temps tout en maintenant le calendrier prévu pour le projet LHC.
Le contrat C168/ST a démarré le 1er janvier 2001. Le but de cette présentation est de faire le point au bout de 6 mois d'opération et de préparer les 6 prochains mois de contrat.
Ce contrat est axé sur 2 services :
Ses principaux utilisateurs sont les groupes AA, CV, EL, MO et SL/CO.
Le contrat a certes démarré le 01/01/2001 au lieu d'octobre 2000, mais du temps était vraiment nécessaire pour disposer d'une équipe compétente.
Les six premiers mois d'opération du contrat consistaient principalement à :
Le plan d'assurance qualité a ainsi été élaboré par le contractant et été révisé par le CERN. Il sera appliqué à partir de juillet. Ce plan doit représenter une image fidèle de la façon de travailler, avec notamment une claire définition des responsabilités à tous niveaux, ainsi que les méthodes et la charge de travail concernant l'opération et la maintenance.
Les normes et procédures applicables ont été définies :
Les principaux outils utilisés sont :
La charge de travail est très variable en fonction du type de maintenance opérée.
Des délais d'intervention, de même que des procédures d'utilisation de MP5 ont été
définis.
Le suivi de la maintenance s'exerce par le biais de réunions hebdomadaires dans
lesquelles les interlocuteurs des différents groupes impliqués sont présents. Ces
réunions permettent d'analyser les problèmes, de généraliser les solutions adoptées
entre les différents autres groupes et de rationaliser le travail. L'application MP5 est
utilisée pour analyser les interventions, établir quelques statistiques et préparer la
documentation technique applicable pour le contractant.
3.2.2. Développement de projets
La méthodologie adoptée suit les normes ESA avec différentes phases :
La formation du contractant s'est faite progressivement et 13 des 18 systèmes prévus ont pu être pris en charge par GTD. Des différences notables sont à signaler par rapport au volume d'activité prévu dans l'appel d'offres. Les besoins semblent avoir évolué depuis et l'effort de formation nécessaire a été sous-estimé. Cependant le volume d'activité a notablement progressé durant les derniers mois.
3.3.2. Utilisation de MP5
Les systèmes à gérer ont été définis ainsi que le travail à effectuer. Une
formation s'est déroulée en avril.
L'opération s'effectue actuellement sur une base test et la migration sur la base de
production est prévue en juillet. Le contractant dispose d'une connexion depuis le
Technoparc.
Désormais, toute demande auprès du contrat devra obligatoirement transiter par MP5.
E. Sanchez-Corral présente quelques données sur l'utilisation du contrat exprimées en nombre d'heures par rapport au volume prévu :
Une négociation s'est tenue en mai avec GTD. L'accord conclu prévoit la possibilité d'utiliser le volume non utilisé pour les petits projets, sachant que ce contrat est basé sur un prix forfaitaire pour la partie maintenance/opération.
E. Sanchez-Corral insiste sur la nécessité pour les groupes de tenir à jour les milestones des dates de projet, permettant ainsi au contractant de s'organiser.
Ces six premiers mois de contrat se sont caractérisés par la difficulté de démarrer l'activité d'opération et de maintenance, principalement à cause du peu de disponiblilité des interlocuteurs CERN pour réaliser la formation, du manque de documentation et de la complexité des systèmes en jeu.
En effet, avant de confier l'opération d'un système au contractant, une procédure stricte doit être suivie :
Des efforts de méthode s'imposent également pour les projets. Il est suggéré d'organiser des sessions de formation sur le standard engineering pour toutes les personnes impliquées. I. Bejar Alonso organisera cette session à l'automne.
Plus généralement, E. Sanchez-Corral regrette la faible participation des représentants des groupes tant aux réunions hebdomadaires qu'à la révision du plan d'assurance qualité. Elle rappelle que le plan d'assurance qualité a permis de déterminer les rôles et les responsabilités ainsi que les modes de communication, avec notamment l'utilisation d'EDMS.
E. Sanchez-Corral ajoute enfin que la compétence du contractant a désormais été démontrée, à condition que les projets soient extrêmement bien définis côté CERN. D'où la nécessité d'introduire une nouvelle procédure.
La prochaine réunion du contrat aura lieu le 28 juin. Elle a pour but :
Des efforts doivent encore être fournis sur les mesures de performance et l'établissement de priorités entre les différents systèmes.
3.6. Conclusions
E. Sanchez-Corral met en évidence l'intérêt de ce contrat pour tous les groupes :
Il est essentiel que chacun prenne ses responsabilités avec :
P. Ciriani tient à souligner le rôle important de E. Sanchez-Corral dans ce contrat.
Bien qu'adjugé au moins disant, E. Sanchez-Corral a exigé la stricte application de la
spécification technique, la formation du personnel et la mise en place du plan
d'assurance qualité. Toute cette rigueur devrait porter ses fruits.
Ce contrat constitue en fait un outil dans lequel tous les groupes peuvent piocher
directement, tout en sachant que la maintenance ultérieure pourra être assurée par ce
même contrat. Il s'agit également de généraliser les méthodologies à toute la
division. Dans ce cadre, E. Sanchez-Corral est chargée de coordonner la gestion du
contrat dans l'intérêt commun et d'assumer la responsabilité vis à vis du contractant.
Le résultat au bout de 6 mois de fonctionnement du contrat est excellent et P. Ciriani
invite les groupes à utiliser les services de ce contrat. De plus, maintenant que le
stress du shut-down est passé, la participation des groupes aux réunions du contrat
pourra être plus active.
P. Ciriani fait le point sur les actions qui devaient être réalisées pour le 1er juillet :
Le prochain point sur cette question sera effectué au cours de la réunion des chefs de groupe du 28 août. A cette date, tous les points cités précédemment devraient être réglés.
L. Henny fait le point sur le dernier comité des Fellows. E. Vigo a été prolongée jusqu'à la fin de l'année et 2 boursiers ont été sélectionnés, respectivement pour les groupes CV et MO.
Cette présentation a reçu un bon accueil dans la division. Les chefs de groupe souhaiteraient disposer d'une copie des slides présentés par V. Hatton.
C. Jacot indique qu'une présentation sur l'Avis d'Ouverture de Chantier informatisé sera effectuée au cours d'une prochaine réunion des chefs de groupe.
Il rapporte par ailleurs qu'il a été signalé lors du dernier DSOC que le groupe AA effectue des installations d'équipement sans avis d'ouverture de chantier. Il faut savoir qu'un avis d'ouverture de chantier annuel du contrat a été établi.
S. Prodon
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