Présents : J. L. Baldy - R. Bellone - R. Charavay - A. Charkiewicz - P. Chevret - P. Ciriani - S. Prodon - A. Lecomte - A. Scaramelli - M. Wilhelmsson
Excusés : J. Roche
Invités : X. Brunel - B. Jenssen - A. S. Cerne
L'Accès Control Panel est le mandataire de cette procédure
via le Groupe de Protection des Biens.
Le système actuel, via les pompiers, est en effet assez lourd
et ce sont presque toujours les mêmes entreprises qui viennent chercher
des clefs.
D'autre part, la majorité des vols au CERN se fait sans effraction,
c'est à dire à l'aide de passe-partout.
Il faut donc inciter les responsables d'entreprise à accorder
une plus grande attention aux clefs qui leur sont confiées.
Le système actuellement en place sur le LEP, avec une amende
pour chaque clef perdue, semble porter ses fruits. Cette initiative vise
donc à formaliser ce principe et à l'étendre sur l'ensemble
du CERN.
X. Brunel présente le projet de lettre destiné à
l'Accès Control Panel.
Deux points principaux s'en dégagent :
L'Accès Control Panel a demandé que cette lettre soit encore visée par :
P. Ciriani estime au contraire que cette notion d'amende de 1'000 CHF
constitue un progrès notable par rapport à la situation actuelle.
La perte d'un trousseau revient cher à l'entreprise.
Il rappelle qu'une telle idée a été lancée
il y a quelques années, avec une amende fixée à 10'000
CHF par clef perdue ainsi qu'une caution, mais elle n'a pas abouti.
Il faut cependant reconnaître que, psychologiquement, la démarche d'aller chercher la clef chez les pompiers, de signer le registre et de rapporter cette clef responsabilise l'utilisateur.
R. Charavay, qui a géré toutes les clefs CV du LEP, fait remarquer que les pertes de clefs sont principalement le fait de fonctionnaires. Ainsi, en 10 ans, aucune clef n'a été perdue par Delattre ou Gematec.
Les chefs de groupe évoquent ensuite la difficulté du
contrôle de ces autorisations de clefs.
A. Scaramelli ne croit pas aux vertus des autorisations à plusieurs
signatures. En fin de liste pour les signatures, il lui est très
difficile de contrôler la pertinence de toutes les demandes qu'il
reçoit. C'est en fait le responsable du contrat qui, en apposant
la première signature, garantit le bien fondé de la demande.
En conclusion, les chefs de groupe sont favorables à cette procédure
car elle est dissuasive.
Et de toute manière, les entreprises hostiles à cette
mesure pourront toujours continuer à appliquer l'ancien système.
P. Ciriani rappelle qu'il faudra vérifier que tous
les services concernés soient d'accord.
B. Jenssen présente donc le graphique du budget matériel
ST, réserve DG incluse, jusqu'en 2008.
Ce schéma montre notamment un budget d'opération en 2004
inférieur à 2001. Mais ces chiffres sont provisoires et la
répartition entre budget d'opération et budget projets peut
être modifiée. Les chefs de groupe estiment que le budget
d'opération devrait être constant.
R. Charavay a rappelé dans la réunion de planification que des activités d'opération devront être maintenues par ST après l'arrêt du LEP. Pour le groupe CV, il n'a pris un engagement que pour une diminution de 20 % du budget d'opération. Il lui semble que la division devrait tout de même présenter un budget d'opération en légère baisse pendant les travaux du LHC.
Cependant, P. Ciriani fait remarquer que 2004 sera une année décisive durant laquelle la plupart des travaux seront en cours. Le budget d'opération ne devrait pas être coupé cette année là.
B. Jenssen détaille ensuite, par groupe, les hypothèses
de calcul utilisées.
Il présente également pour chaque groupe la répartition
des PPA entre :
A. Scaramelli ne comprend pas que 18 % des PPA de la division soient
consacrés au LHC et autres projets. En effet le projet LHC a son
propre budget et ne doit pas être financé par la division.
Après analyse, il apparaît que ces chiffres recouvrent
principalement l'opération du LEP ( PPA "FL2" LEP 2). Ce PPA n'est
pas à la bonne place dans l'activité "Technical support for
LHC and other projects", il sera replacé dans la catégorie
"Technical support for existing accelerators and experimental areas".
A. Lecomte compte également demander 10 MCHF supplémentaires
au delà du plan à long terme pour la consolidation.
Les chefs de groupe approuvent cette idée. Le retard en matière
de consolidation se monte en effet à près de 100 MCHF. D'autre
part, les deux études sur le PS et le SPS justifient ce besoin.
B. Jenssen fait ensuite le récapitulatif de ces estimations :
La planification long terme pour le budget matériel ST se décomposera entre :
A. Lecomte explique qu'il ne reste plus que 10 MCHF dans la réserve
DG. Il prend note que la réserve de 3,5 MCHF pour l'énergie
n'est plus nécessaire.
Il faudrait peut-être revoir les priorités et les demandes
à la réserve DG.
D'autre part, A. Scaramelli estime que des projets tels que le jardin d'enfants ou le restaurant n° 2 sont de l'intérêt général de la communauté et ne doivent pas être considérés comme une allocation pour le secteur technique.