CERN ST/DI/SP (99-06)
5 février 1999
Compte rendu n° 60
de la réunion des chefs de groupe ST
du 26 janvier 1999
Présents : J.L. Baldy - R. Bellone - R. Charavay - A.
Charkiewicz - P. Chevret - P. Ciriani - L. Henny - P. Ninin - S. Prodon
- J. Roche - A. Scaramelli - M. Wilhemsson
Excusés : H. Laeger
Invités : J. Inigo-Golfin - B. Jenssen - J. May - J. Pedersen
- T. Watson - H. Wenninger
1. Discussion with the former and present Technical Director
La réunion débute par une présentation des participants
à cette réunion.
A. Scaramelli rappelle tout d’abord les trois missions principales de
la division ST :
-
le support aux accélérateurs et zones expérimentales,
-
le projet LHC et les autres projets,
-
les services généraux (A. Scaramelli fait remarquer que les
services généraux sont présents dans tous les groupes,
et pas uniquement dans le groupe TFM)
Il détaille ensuite l’organisation de la division par projet (un
responsable pour chaque projet important). Vis à vis de l’extérieur,
la présence d’un interlocuteur unique améliore indéniablement
la communication. Ce responsable de projet joue également un rôle
de coordinateur interne.
A. Scaramelli présente ensuite les quelques comités qui
émaillent la division :
-
réunion des chefs de groupe,
-
commission MOAS,
-
STTC (sujets concernant principalement le support aux accélérateurs
et le projet LHC),
-
GSTC (forum des utilisateurs auquel participent des représentants
des autres divisions).
En vue d’améliorer la communication interne, quelques outils ont
été mis en place :
-
une réunion annuelle de la division,
-
un Workshop annuel (au niveau des chefs de section) permettant d’intégrer
les nouvelles recrues et de débattre des sujets d’intérêt
de la division,
-
des groupes d’intérêt technologique qui permettent de favoriser
les contacts horizontaux entre groupes et de partager les expériences
acquises sur des sujets d’intérêt commun.
La structure des groupes est ensuite détaillée :
-
AA : L’architecture de base du groupe est constituée
par les sections « Alarm Systems » et « Access Control
», la section "Support" étant plutôt chargée
des études et du design. Deux projets transversaux, impliquant les
trois sections, sont à noter : procédure INB et projet LHC.
-
CE : Le groupe CE est structuré par lot pour le projet
LHC. Un problème d’effectif se pose cependant pour les nouveaux
projets qui nécessitent des estimations financières très
précises, voire même des spécifications techniques
(ex : Neutrino). Cette charge de travail n’est absolument pas négligeable.
-
CV : Le groupe CV vient d’adopter une structure orientée
projet composée de 3 sections : Design, Travaux et Opération.
La discussion se porte sur la communication entre les sections Design
et Opération. Le manque d’effectif règle en fait le problème
: en effet, la plupart des membres de ces sections sont également
chefs de projet et appréhendent ainsi les réalités
du terrain.
-
DI : Le groupe DI est très restreint. Il est épaulé
par des membres d’autres groupes qui consacrent ainsi une partie de leur
temps au groupe DI pour la gestion de l’espace ou la vérification
des spécifications techniques.
-
EL : Le groupe EL dispose d’une structure orientée
projet avec des ressources croisées. L’un des défis de P.
Ciriani sera d’éduquer les jeunes recrues et de marier les deux
générations.
Les deux axes impérieux de développement du groupe EL
sont :
-
le projet LHC,
-
la consolidation du site : l’infrastructure actuelle est en effet vétuste
et il est impératif que le réseau soit parfaitement en place
pour le LHC. Ces actions de consolidation représentent un volume
de travail non négligeable.
-
HM : Le groupe HM doit faire face à une charge importante
en matière de transports et de manutention pour le LHC. Sa structure
doit absolument être renforcée.
La question du doublon avec la structure transport de la division EST
doit être réglée rapidement.
-
MO : Le groupe MO regroupe la TCR (15 opérateurs)
et son support informatique. Le principal défi de ce groupe sera
d’absorber les nouvelles structures techniques pour le LHC. Il faudra préserver
un système de contrôle homogène dans la division et
avec la salle de contrôle SL.
P. Ninin fait remarquer que la TCR est la seule salle de contrôle,
hormis celle des pompiers, opérationnelle 365 jours par an. Son
effectif doit être maintenu à 15 opérateurs. Il a d’ailleurs
été décidé que les opérateurs ne faisaient
pas partie des compléments discutables et doivent automatiquement
être remplacés. En contrepartie, les opérateurs ne
bénéficient que de contrats à durée limitée.
-
TFM : Le groupe TFM est chargé de la maintenance de
quelques 600 bâtiments. Une nouvelle structure orientée projet
sera mise en place prochainement.
Le feed-back auprès des utilisateurs suite à chaque intervention
est indispensable. D’ailleurs, l’un des rôles clés du Comité
des Services Généraux (GSTC) est d’améliorer la communication
avec les principaux utilisateurs de la division.
A. Scaramelli reconnaît que des failles sont encore perceptibles,
notamment dans la surveillance des travaux. Il regrette que les surveillants
de chantier, en privilégiant la gestion des contrats, aient pour
la plupart perdu le goût du terrain. La restructuration du groupe
TFM a pour but de leur faire réintégrer leur vraie place.
L’un des autres objectifs principaux du groupe TFM est d’améliorer
la gestion des contrats, en procédant notamment à de larges
regroupements de contrats.
P. Chevret rappelle enfin que les besoins en matière d’exploitation
des bâtiments ne sont pas couverts, faute de moyens financiers suffisants.
A. Scaramelli présente ensuite la répartition du personnel
ST entre ses différentes missions :
-
LHC : 84 personnes (à noter le nombre important de consultants non
comptabilisés),
-
Services Généraux : 92 personnes (ce chiffre devrait tendre
à diminuer avec d’avantage de recours à l’outsourcing),
-
Accélérateurs et Expériences : 101 personnes. Un effort
important et beaucoup de progrès ont été réalisés
dans ce domaine (ex : cooling des sous-détecteurs). Des chiffres
plus précis seront remis à J. May. A. Scaramelli explique
que la division ST doit fournir un support pluri-expériences ce
qui implique des solutions identiques pour des problèmes somme toute
similaires.
Le profil technique de la division est en pleine mutation avec une nette
augmentation des catégories 2 et 3, au détriment des catégories
4 et 5. Depuis le 01/07/97, 40 personnes ont ainsi été recrutées
contre 50 départs et la moyenne d’âge a ainsi nettement baissé.
Tous ces changements ont profondément modifié la culture
de la division.
Cependant, le Manpower Planning laisse entrevoir des possibilités
de recrutement très limitées. Deux problèmes sont
toujours en suspens :
-
le système de calcul par tête de la division du personnel
n’est pas en adéquation avec le budget personnel dépensé,
-
la perte pour les divisions de la part du budget personnel correspondant
aux non recrutements. H. Wenninger précise cependant que cet argent
sera convertible.
Cependant la division doit recruter maintenant le personnel pour le LHC.
Comme le démontrent les courbes de charge des groupes, la plupart
des chantiers se terminent en effet en 2001….
Il faudra également vérifier que le coût des transports
HM figure bien dans le budget SL de démantèlement du LEP.
A. Scaramelli détaille ensuite les budgets ST. Au total, 154
MCHF ont été dépensés en 1998 par la division
dont l'essentiel pour LHC (budget du projet) et pour l'énergie,
soit près de 17% du budget du CERN. Un accès informatique
aux données financières de la division sera accordé
à J. May.
Le renouvellement des contrats constitue une source d’économies
possible mais la rationalisation ne peut se poursuivre indéfiniment.
La limite semble d’ailleurs presque atteinte. De plus, la diminution du
personnel CERN implique un recours plus important aux contrats de service.
A. Scaramelli cite ensuite quelques performances techniques notables
de la division et présente un tableau récapitulatif des installations.
Le budget de maintenance représente moins de 1% de l’investissement
global…. La consolidation est pourtant indispensable car elle permet la
modernisation des installations et la diminution par la suite des coûts
d’entretien.
Enfin, quelques photos sont présentées. Elles sont également
disponibles sur le site Web du Génie Civil (ex : record d’Europe
avec un pieux test de 1,5 m avec une charge de 2700 t).
La discussion s’axe ensuite sur le thème de la consolidation.
J. May estime qu’il convient de partager la responsabilité si
la consolidation ne peut pas être effectuée. Les chefs de
groupe ne doivent pas hésiter à se décharger sur le
directeur technique lorsque qu’ils ne peuvent réaliser une opération
pourtant indispensable, faute de moyens financiers. Il est clair que des
risques doivent quelques fois être pris mais ils doivent être
assumés par la direction.
Cependant, le devoir de la division n’est-il pas également de
mettre en évidence les actions qui doivent absolument être
réalisées.
J. May reste ouvert à tout contact informel avec les chefs de
groupe et souhaite d’ailleurs visiter quelques installations. Il assistera
à quelques réunions de chefs de groupe, lorsque le sujet
sera d’intérêt.
2. Approbation du compte rendu n° 59
Le compte rendu n° 59 est approuvé.
3. Matters arising from the last meeting
R.A.S.
4. Budget matters
Faute de temps, ce sujet sera débattu plus en détail au cours
de la prochaine réunion des chefs de groupe. J. May souhaite assister
à cette réunion.
Au niveau des projets, il est clair que certains engagements doivent
être maintenus. Par contre, le problème de financement se
pose au niveau des nouveaux projets.
Si l’on prend en compte toutes les opérations de maintenance
considérées comme projets, il apparaît clairement que
les coupures budgétaires s’appliqueront essentiellement sur la consolidation.
R. Charavay ajoute que la transition budgétaire entre LEP et
LHC doit être assurée. Certaines installations doivent en
effet être maintenues en service pendant la période de chantier.
J. May demande que les piquets soient réduits. Mais ils ne représentent
qu’une très faible part dans les frais de fonctionnement…. J.L.
Baldy précise en outre que les coûts d’interruption des chantiers
LHC ne sont pas négligeables.
J. May suggère tout de même de prendre quelques risques
pour la dernière année d’activité du LEP. Mais l’infrastructure
générale doit servir de base pour le LHC, elle doit donc
être maintenue à niveau ….
5. Divers
P. Ciriani rappelle à J. May que les gardiens peuvent toujours être
appelés en renfort des pompiers, sur simple appel du chef de poste.
-
Baraques sous la ligne haute tension
200 KCHF ont été versés par EOS à titre d’indemnité
pour le déménagement des baraques sous la ligne à
haute tension, près de l’entrée A. Si la Direction ajoute
le complément financier nécessaire, le déménagement
de Coopin et d’Interfon pourra être réalisé.
Sylvie Prodon
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19/02/99