CERN ST/DI/SP (99-19)
11 mars 1999
Compte rendu n° 65
de la réunion des chefs de groupe ST
du 9 mars 1999
Présents : J.L. Baldy - R. Bellone - R. Charavay - A.
Charkiewicz - P. Chevret - H. Laeger - P. Ninin - J. Pedersen - S. Prodon
- J. Roche - A. Scaramelli - M. Wilhelmsson
Excusés : P. Ciriani
Invités : J. Blondel - K. Foraz - C. Jacot
1. Approbation du compte rendu n° 64
Le compte rendu n° 64 est approuvé.
2. Matters arising from the last meeting
Le projet amiante est un projet TIS, P. Chevret y ajoutera ses estimations.
J.L. Baldy explique que des parois seront installées dans le bureau
actuel de S. Oliger afin d'aménager un bureau pour R. Messerli.
3. Charge de travail INB-DSO (C. Jacot)
C. Jacot rappelle tout d'abord que le CERN doit satisfaire en matière
de convention, l’arrêté du 10 août 1984 en matière
d’assurance qualité pour les Eléments Importants pour la
Sûreté de son accélérateur LEP et le futur LHC.
D'où la nécessité de mettre en place un Plan d'Assurance
Qualité.
C. Jacot dresse tout d'abord un historique des réunions qui se
sont tenues entre les autorités françaises et le CERN.
-
Paris 6 novembre 1998 :
-
Démarches nécessaires pour l’augmentation d’énergie
du faisceau LEP à 103 ou 104 GeV.
-
Procédures à suivre pour la transformation du LEP en LHC.
-
Le point sur le projet de convention concernant le LHC : une nouvelle convention
doit être établie.
-
Paris 9 février 1999 :
-
Démarches concernant l’augmentation de l’énergie du faisceau
LEP à 105 GeV : un rapport de sûreté doit être
établi.
-
Démontage des équipements LEP pour implanter ceux du LHC
: un seul rapport sera remis aux autorités françaises.
-
Avancement du projet de convention concernant le LHC.
-
Point sur les dossiers de sûreté du LHC.
Le Plan d'Assurance Qualité pour les installations nucléaires
de base INB doit se référer à des bases légales
:
-
Convention CERN- Etat Français.
-
Rapport définitif de sûreté LEP.
-
Règles générales d’exploitation LEP.
-
Rapport préliminaire de sûreté LHC.
-
Démarches CERN - DSIN convention INB.
-
Plan Assurance Qualité projet LHC : le rapport INB doit s'intégrer
dans le Plan d'Assurance Qualité du projet LHC.
-
Plans Assurance Qualité Contrats CERN.
-
Arrêté du 10 août 1984 à appliquer.
-
Rapport DAS no 208, complété par le rapport DAS no 209.
-
Normes ISO 9000.
-
Guides de sécurité AIEA.
Les objectifs de l'unité PAQ-INB sont les suivants :
-
Elaborer un PAQ spécifique INB et adapté aux besoins pratiques
du suivi des EIS et de la gestion des déchets.
-
Etablir des procédures simples et compréhensibles de tous
les partenaires.
-
Définir les liens et les tâches des partenaires concernant
l’EIS et la gestion des déchets.
-
Maîtriser la traçabilité et l’archivage des actions
et des processus.
La structure à mettre en place est la suivante :
-
Compétence de l’unité PAQ :
-
autorité et indépendance requises pour assurer la mission
sans conflits. Cette unité doit être supra-division.
-
Coordination/ partenariat :
-
identifier les interfaces et les liaisons avec les autres instances. L'identification
des partenaires est essentielle.
-
Attribution des activités :
-
organiser l’application des procédures et des vérifications.
-
Sauvegarde et suivi :
-
collaboration plan PAQ - LHC,
-
secrétariat et archivage.
C. Jacot indique enfin les ressources dont il souhaite disposer :
-
Unité PAQ :
-
Responsable : C. Jacot
-
Coordination PAQ LHC : L. Symons
-
Coordination Procédures : A. Dagan
-
Secrétariat : S. Prodon
-
Archivage : Contrat S080 ( PAQ LHC) : C. Jacot doit encore en vérifier
les modalités.
-
Partenariat des divisions impliquées : coordinateurs techniques
en matière de :
-
EIS
-
Gestion des déchets
-
Radioprotection
-
Exploitation et maintenance
Le mandat de l'INB comprend en fait "la transformation du LEP en LHC".
C. Jacot détaille le planning des documents à fournir.
Tous les rapports doivent en fait être présentés
fin août :
-
Plan d'Assurance Qualité pour l'INB.
-
Rapport pour l'énergie supérieure à 100 GeV.
-
Rapport de sûreté du LEP (y compris la gestion des déchets)
: il sera établi par G. Rau.
-
Projet de nouvelle convention préparé par la DSIN.
Ceci représente un travail considérable avec des ressources
limitées et un planning extrêmement serré.
L'assurance qualité au CERN est en effet très peu organisée
et disparate.
En ce qui concerne les plans qualité des contrats, le CERN a
intégré ses activités dans les plans d'assurance qualité
des entreprises contractantes. L'une des tâches de C. Jacot consistera
à faire le lien avec le plan d'assurance qualité pour l'INB.
La composition de l'unité PAQ-INB est ensuite discutée.
-
A. Dagan ne sera pas impliqué dans l'INB. Il s'occupera plutôt
du volet de sécurité en aidant C. Jacot dans sa tâche
de DSO. Une confirmation officielle de sa nomination en tant qu'adjoint
au DSO sera envoyée à A. Dagan.
-
L. Symons pourrait rejoindre C. Jacot dans le groupe DI, ce qui pose un
problème pour la gestion administrative du groupe CE. Le nom de
K. Skelton est avancé pour remplacer L. Symons dans le groupe CE.
La question doit encore être discutée avec P. Chevret.
-
Afin de permettre à S. Prodon d'assumer le secrétariat de
l'unité PAQ-INB, il a été décidé de
confier aux secrétaires de groupe la charge des congés, des
voyages et des home leave. H. Laeger précise que, dès lors,
les absences des secrétaires de groupe doivent être organisées
et coordonnées.
-
A. Scaramelli souhaite élargir peu à peu les tâches
de I. Bejar Alonso, tout en la maintenant au sein du groupe AA. Mais il
est bien évident qu'elle ne pourra pas collaborer à la rédaction
du plan d'assurance qualité pour l'INB.
4. Projets de consolidation
Ce sujet est reporté à la prochaine réunion.
5. Planning de transformation du LEP (J. Blondel, K. Foraz)
K. Foraz explique tout d'abord qu'elle ne dispose d'aucunes données
et donc d'aucun planning sur le démantèlement du LEP.
J. Blondel évoque ensuite le résultat des réflexions
du groupe de travail chargé de mettre en oeuvre le détournement
de tous les services implantés dans le tunnel LEP, partout où
une interraction du génie civil est prévue dans le cadre
du projet LHC.
Les documents présentés définissent d'une part
les principes généraux retenus par le groupe de travail pour
le déroulement des travaux envisagés, et d'autre part les
périodes d'intervention prenant en compte les délais extraits
des plannings génie civil en sa possession à l'automne 98.
Un schéma montre les opérations prioritaires à
conduire après l'arrêt du LEP (P1, P5 et interventions ponctuelles
sur les autres points de la machine).
Deux types d'évacuation sont prévus :
-
Points pairs : évacuation des zones RF par les puits
PM18 (point 6 et 8) et PX24 (points 2 et 4). J. Blondel précise
que les points 6 et 8 sont prioritaires et devront être démantelés
entre le 01/10/2000 et le 20/12/2000. Il y a d'avantage de marge pour les
puits 2 et 4.
La discussion porte sur la nouvelle configuration du puits PM18 et
la capacité d'évacuation en résultant.
-
Machine LEP et un certain nombre d'équipements : évacuation
par les puits machine de chaque point (1, 2, 4, 6, 8).
En parallèle au démantèlement des puits 6 et 8,
les portions de tunnel LEP affectées par les travaux génie
civil seront entièrement démontées par les PM. Il
s'agit là d'une priorité. A. Scaramelli se demande si le
démontage des câbles ne serait pas moins cher s'il était
réalisé par l'entreprise de génie civil.
Concernant plus particulièrement les tuyaux d'eau déminéralisée,
ils seront démontés avant ou après les travaux de
génie civil, en fonction de l'avancement des opérations de
démantèlement. L'objectif principal est en effet de permettre
au génie civil de démarrer à temps.
Cependant, M. Wilhelmsson rappelle que 2/3 des tuyaux devront être
repositionnés.
R. Bellone estime quant à lui qu'il est beaucoup plus pratique
pour ses équipes de vider tout le tunnel, plutôt que de laisser
les tuyauteries et les retirer plus tard. Et après les travaux de
génie civil, le montage des aimants pourrait commencer. Le délai
de 55 jours (entre le 01/10/2000 et le 20/12/2000) l'étrangle. Même
si J. Blondel lui assure que les points 2 et 4 sont moins prioritaires,
R. Bellone n'est pas certain du maintien des capacités d'évacuation
au-delà du 20/12/2000.
Un autre point essentiel pour R. Bellone est de savoir si les chambres
à vide seront coupées ou non. Ceci change en effet radicalement
ses circuits d'évacuation. Aucune décision n'a encore été
prise.
Il est également possible de stocker les aimants dans les cavernes,
ce qui changerait encore toutes les données du problème.
La discussion s'axe ensuite sur la répartition des responsabilités
sur les chantiers génie civil. J. Blondel explique que des parois
isoleront les chantiers génie civil. L'entreprise de génie
civil sera responsable de toutes les installations de chantier. Ainsi le
rétablissement de la circulation d'eau est prévu dans le
contrat de l'entreprise de génie civil. J. Roche et R. Charavay
précisent que cette opération n'est pas banale : il faut
à chaque fois vider la canalisation, la couper, faire la jonction
et rétablir la circulation de l'eau. Les temps de vidange et de
remplissage doivent être intégrés dans le planning
de la firme.
Le même problème se pose pour la responsabilité
de la ventilation (piquet et maintenance), du relevage des eaux (entretien)
et du piquet à mettre en place car les alarmes incendie seront coupées.
J.L. Baldy donne son accord de principe pour que le groupe génie
civil se charge du relevage des eaux.
Un planning général de démantèlement du
LEP préparé par H. Gaillard, qui intègre aussi les
activités confiées à la division ST est également
présenté.
J. Blondel tente d'établir un planning plus précis mais
les hypothèses de base (dates des chantiers de génie civil)
ne sont pas totalement figées.
J.L. Baldy explique que les travaux de génie civil sont organisés
suivant deux plannings, avec peu d'interférences entre les deux
:
-
avant de démontage (ce planning est décalé à
cause des signatures tardives des DUP),
-
après le démontage.
J. Blondel présente cependant un tableau récapitulatif des
dates probables d'intervention sur le tunnel LEP, glanées auprès
des ingénieurs responsables de lot :
Expérience / Lot
|
Date prévue
|
Date probable
|
ATLAS
|
Janvier 2001 (UX)
|
Fin Janvier 2001 / Début Février 2001
|
CMS
|
Janvier 2001 (UX)
|
Avril 2001 (tunnel)
4ème trimestre 2001 (UX)
|
Lot 3
|
|
3 à 4 mois de retard
|
J.L. Baldy concède que les chantiers génie civil auront
quelques mois de retard. Il va demander à ses ingénieurs
responsables de lot de communiquer officiellement à J. Blondel les
dates des chantiers génie civil, afin que J. Blondel puisse établir
le planning de détournement des services du LEP.
Ces retards au niveau du génie civil augmentent ainsi le temps
accordé pour le démantèlement du LEP, et facilitent
donc la tâche de R. Bellone.
En conclusion, A. Scaramelli demande qu'un planning soit publié
sur le réseau d'ici la fin du mois.
J.L. Baldy et R. Bellone souhaiteraient également un planning
par octant et un planning par puits.
Il serait également intéressant d'établir, à
partir de l'inventaire du matériel à démanteler, un
planning précis avec les dates de démontage pour chaque tâche.
K. Foraz est chargée de préparer ces plannings à
intégrer au planning général avec la collaboration
de J. Blondel.
6. Divers
-
Document "Gestion de projet ST"
J.L. Baldy distribue le draft du document "Gestion de projet ST" élaboré
par M. Poehler et W. van Baaren. Un exemplaire de ce document sera également
disponible au secrétariat de division. D'autres exemplaires pourront
être fournis sur demande. J.L. Baldy laisse aux chefs de groupe la
libre appréciation quant à la diffusion de ce document.
Il attend des commentaires des groupes d'ici deux semaines. Un présentation
de ce document est prévue lors de la réunion des chefs de
groupe du 23 mars.
Dès lors la liste des chefs de projet ST pourra être finalisée
et la procédure sera officielle et impérative.
-
Remplissage des modules béton pour le LHC
D. Güsewell a demandé au groupe CE de prendre en charge la
fourniture et mise en place des modules béton pour les puits PM
du projet LHC aux points 1 et 5.
A. Scaramelli souhaite que J.L. Baldy vérifie que le budget
associé soit transféré.
L'inventaire a été remis à la division FI, qui a formulé
à juste titre quelques reproches.
Ainsi, aucun matériel n'a disparu depuis 2 ans .... R. Charavay
demande que les secrétariats de groupe signalent systématiquement
toute perte ou disparition.
Cet inventaire doit être repris et les mises à jour doivent
être contantes.
D'autre part, R. Kalliokoski fournira aux chefs de groupe la liste
des 30 personnes qui n'ont pas répondu.
Ce point sera à l'ordre du jour de la prochaine réunion.
Sylvie Prodon
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Comments
and suggestions to ST Secretariat - Sylvie
Prodon
31/03/99