CERN  ST/DI/SP  (97-59)                                                                                           2 septembre1997
 

Compte rendu n° 9

de la réunion des chefs de groupe ST

du 26 août 1997

 

Présents : J.L. Baldy – R. Bellone – R. Charavay – A. Charkiewicz – P. Chevret – P. Ciriani – A. Lecomte – S. Prodon – J. Roche – A. Scaramelli – M. Wilhelmsson

Excusés : M. Brandenburger

Invités : D. More – F. Fabre



 

1.  Adoption du compte rendu n° 8

Le compte rendu n° 8 sera approuvé au cours de la prochaine réunion. Les modifications demandées par P. Ciriani et A. Scaramelli doivent être prises en compte.

2.  Brainstorming de la Mainaz (F. Fabre)

F. Fabre présente « l’atelier de réflexion sur le CERN d’aujourd’hui et de demain » (voir transparents et mémo de H. Wenninger annexés).

Cet atelier est prévu pour les 1er, 2 et 3 octobre 1997 et s’intègre dans le cursus général de la formation au management. Ce nouveau cursus a été élaboré par un groupe de travail composé d’un chef de division ou d’un adjoint pour chaque secteur, en l’occurrence G. Bachy pour le secteur technique, J. Ferguson pour l’administration, K. Peach pour la recherche et T. Taylor pour les accélérateurs.

Cet atelier résidentiel, auquel participeront le Directeur Général, des directeurs et des chefs de division, sera bilingue (chacun s’exprimera dans la langue où il se sent le plus à l’aise). Les 18 participants seront désignés par les chefs de division et les chefs de groupe.

F. Fabre expose les objectifs que doit se fixer chaque participant :

Cet atelier s’articulera autour de 3 thèmes :

Les participants devront provenir de toutes les divisions. L’âge et la position hiérarchique sont indifférents, cependant une bonne connaissance de la division est recommandée.
 
En ce qui concerne ST, on peut envisager 2 participants :

  • un chef de groupe ;
  • un jeune ingénieur, d’une trentaine d’années, au CERN depuis au moins 5 ans, bien établi, connaissant bien la division et ayant des contacts avec le reste du CERN.
  • A. Scaramelli propose que chaque chef de groupe établisse une liste des participants potentiels dans son groupe.
    La sélection définitive sera effectuée au cours de la prochaine réunion, puis communiquée à F. Fabre.

    3.  Costs Estimates LHC (D. More)

    D. More présente le système d’estimation des coûts pour le LHC du groupe CE (voir transparents annexés).

    Dans un premier temps, il énonce les principaux facteurs qui peuvent influer sur les estimations et rendent donc d’autant plus complexe le travail de prévision. Il en dégage 3 types :

    Ensuite, il explique la démarche adoptée par le Génie Civil pour l’élaboration des estimations. La première étape consiste à déterminer les prix unitaires sur la base de diverses sources internes et externes (étude des anciens prix, consultants extérieurs indépendants, etc….). Grâce à un outil informatique souple et performant, les calculs se font automatiquement. Ce système permet en outre d’actualiser simultanément les estimations aussi bien au niveau d’un lot qu’au niveau du projet global, quelle que soit la modification entrée.
    J.L. Baldy précise d’ailleurs qu’il tient cet outil à la disposition des autres groupes.

    D. More conclut en lançant le débat sur la communication inter-groupes et sur la coordination des estimations de projets au niveau de la division.
     
    Actuellement, chaque groupe fait indépendamment ses propres estimations. Les différents chiffres annoncés par les groupes ne sont pas toujours cohérents entre eux et peuvent générer des confusions, notamment vis à vis de l’extérieur).
     
     Une approche claire et organisée du coût global du LHC est indispensable et passe par une coordination entre les groupes (voir schéma ci-dessous). Le STTC semble le cadre idéal pour ces échanges.

    Les objectifs sont :

    K. Romanet est chargée d’identifier les personnes qui établissent les estimations dans chaque groupe.

    4.  Prochain Management Board (A. Scaramelli)

    Ce sujet sera abordé lors de la prochaine réunion.

    5.  Cantine n° 2 & statistiques climatisation

    A. Scaramelli verra P. Chevret le 27/08 au sujet du restaurant 2.

    P. Chevret présente les statistiques de climatisation (voir transparent annexé).
    Cette analyse a été effectuée sur la base d’un échantillon représentatif de bâtiments à usage de bureaux sur le site de Meyrin. Les halls et le bâtiment 40 ont été volontairement exclus de cette étude.

    Il ressort de ce tableau que :

  • la plupart des climatiseurs (90%) sont de faible puissance ;
  • la surface ventilée représente environ 10% de la surface de bureaux.
  • Les statistiques sur Prévessin ne sont pas encore disponibles. P. Chevret estime que les résultats devraient être sensiblement les mêmes que sur Meyrin.

    Les climatiseurs ne sont utilisés qu’en cas de nécessité (salles CAO, etc…) et ne correspondent pas à des installations de confort.

    A. Scaramelli aimerait cependant connaître le coût spécifique et le coût d’opération spécifique de la climatisation de bureaux au CERN.

    6.  Divers

    En réponse à une question de A. Scaramelli, P. Ciriani affirme que le Monitoring Board n’est pas à l’origine du contrôle interne sur les architectes. D’ailleurs ceci n’entre pas dans ses compétences. P. Ciriani a reçu un mail d’un utilisateur mécontent. L’entreprise Spie Trindel a effectué des travaux dans son bureau pendant la pause de midi. Cet utilisateur trouve anormal que le technicien ait utilisé un passe pour entrer dans son bureau en son absence.

    Cette procédure, qui existe depuis 20 ans, est tout à fait normale. Les entreprises chargées d’effectuer des petits travaux font même exprès d’intervenir en dehors des heures de travail afin de gêner le moins possible les utilisateurs. Il en va de même pour le nettoyage.

    Ce problème a été réglé directement par P. Ciriani après discussion avec l’utilisateur.

    H. Wenninger est intéressé par ce sujet. P. Chevret lui a remis début août un rapport concernant les plans de fermeture, suite à une étude de Y. Jacquemyns.

    La discussion s’engage : le remplacement de toutes les serrures du CERN par des serrures électroniques coûterait plusieurs millions de francs et paraît donc difficilement envisageable.

    P. Ciriani et P. Chevret estiment qu’un système de fermeture électronique ne peut être envisagé que pour les bâtiments futurs. D’ailleurs, un tel système a été proposé pour le bâtiment 40 mais il a été finalement refusé par les utilisateurs.
     
     
     

      Sylvie Prodon

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    12/01/98