CERN ST/DI/SP (2000-005) |
25 décembre 1999
|
Compte rendu de la réunion du
COMITE TECHNIQUE ST (STTC) n° 29
du lundi 6 décembre à 15 heures
Présents : J.L. Baldy - M. Bätz - D. Blanc - E. Cennini
- R. Charavay - P. Chevret - P. Ciriani - P. Collier / SL - K. Foraz -
J. Inigo-Golfin - H. Laeger - P. Ninin - M. Nonis - R. Nunes - J. Pedersen
- B. Pirollet - R. Principe - S. Prodon - J. Roche - E. Sanchez-Corral
- A. Scaramelli - M. Wilhelmsson
Excusés : R. Bellone - J. Boillot / PS - F. Bonthond -
A. Calderone - A. Chaneac - R. Fielder - C. Jacot - G. Kowalik - R. Parker
- I. Ruehl - L. Scibile - W. Van Cauter - T. Watson
Invités : J. Blondel - P. Bonnal - M. Carlod - C. Dangoisse
- A. Foreste - J.J. Gottraux - D. Gueugnon / PS - J.C. Guillaume - J.F.
Juget - H. Nissen - M. Trebulle - M. Venzo - M. Vitasse
1. Approbation du compte rendu n° 28
Le compte rendu n° 28 est approuvé.
2. Matters arising from the last meeting
R.A.S.
3. Démantèlement du LEP (M. Vitasse & P. Bonnal)
M. Vitasse donne tout d'abord l'adresse Web du projet de démantèlement
du LEP où figurent la plupart des informations : Home page de la
division SL, puis Project et LEP Dismantling (http://www.cern.ch/CERN/Divisions/SL/cern-only/MR/lep_dismantling.html).
Il suggère de consulter en particulier dans la rubrique Talks
les transparents du séminaire de G. Roy en date du 30/09/99 qui
détaille le projet. J. Poole présentera plus largement le
projet au cours du ST Workshop 2000.
3.1. Comités
M. Vitasse détaille ensuite l'organisation du projet avec ses deux
principaux comités :
-
Le Comité de Projet chargé de déterminer la politique
et d'affecter les ressources adéquates.
Les membres ST de ce comité ont été nommés
au cours de discussions bilatérales groupe par groupe. Il s'agit
de :
-
R. Charavay (transport)
-
C. Jacot (INB)
-
J. Pedersen (électricité)
-
I. Ruehl (chauffage et ventilation)
-
T. Watson (génie civil)
-
H. Laeger (accès et alarmes)
-
Le Comité Exécutif de Démontage est chargé
:
-
du planning,
-
des ressources additionnelles,
-
de la mise en évidence des problèmes et de la recherche de
solutions pendant le déroulement du projet,
-
de la coordination de l'exécution,
-
de rendre compte au comité de projet.
Ses membres ST en sont :
-
ST-TFM : J. Blondel,
-
ST-HM : A. Chanéac & M. Carlod,
-
ST-EL : A Foreste & J. Gomez,
-
Téléphones : J.J. Gottraux & C. Dangoisse,
-
ST-AA : J.F. Juget & F. Bonthond,
-
ST-CV : I. Ruehl & B. Pirollet.
3.2. Activités induites
Ce projet s'articule autour de cinq points clefs :
-
Les activités INB avec un rapport de sécurité incluant
le zonage et la gestion des déchets.
-
La traçabilité : la base de données comprend actuellement
quelques 2000 éléments. La mise en place d'une procédure
de traçabilité implique à la fois : la pose d'étiquettes,
une validation, le contrôle en fond de puits, le contrôle en
tête de puits et la validation lorsque l'élément arrive
sur place. Cette procédure doit être pré-définie
dans la base de données.
-
Les travaux préparatoires (détournement des services, préparation
des zones d'entreposage, changements dans le tunnel, etc.) qui sont actuellement
en cours.
-
La vente et l'évacuation des éléments et des équipements.
-
L'exécution du projet (planning, assurance qualité, budget).
Cette phase comprend trois points délicats :
-
la mise en sécurité :
-
détournement des services et des systèmes de communication,
-
mise en sécurité électrique,
-
assurer la traçabilité des éléments pour l'INB
: plus de 20000 pièces en plus du vrac,
-
transport et manutention : ceci implique une coordination du planning à
un niveau très détaillé.
3.3. Planning
P. Bonnal détaille ensuite les principes généraux
du démontage du LEP.
Les premiers travaux sous l'égide de H. Schuback ont permis
de mettre en place un groupe de travail sur la faisabilité et l'exécution
du démontage du LEP. M. Vitasse a ensuite repris le flambeau.
Le planning du démantèlement du LEP a été
élaboré à partir du planning des travaux LHC. Ainsi,
ce projet a débuté il y a un an et demi par une revue en
détail avec les quantifications, les moyens et la logistique pour
déboucher sur un planning de principe où le to
est assigné au 02/10/2000. J.L. Baldy insiste sur l'étroite
interface existant entre les travaux de génie civil et le démontage
du LEP. Cet élément est suivi de près par K. Foraz
et les ingénieurs CE responsables de lot.
Les trois premières semaines seront consacrées à
la mise en sécurité de la machine en parallèle sur
tous les différents secteurs. Ensuite, le démantèlement
débutera avec le démontage des équipements dans le
sens contraire de l'installation : éléments magnétiques
les plus proches, busbars et chambres à vide, réseaux d'eau
déminéralisée (seul 1/3 du réseau sera changé),
éléments électriques propres au LEP.
Quelques priorités ont été définies : cavernes
Atlas, CMS et point 6. Un document général de H. Gaillard
comprenant un diagramme pour chaque secteur (40 zones ont été
répertoriées) constitue l'un des principales bases de travail.
Le but est de définir pour chaque demi-cellule :
-
un responsable unique,
-
une date de début et de fin des travaux,
-
la liste des travaux à réaliser,
-
un inventaire du matériel à extraire.
Ces plannings induisent une chronologie du démontage et par conséquent
le planning pour les transports.
Les 6 points de démontage seront les suivants :
-
PM25,
-
PM45,
-
PM65,
-
PM85,
-
PM18,
-
PM15.
Compte tenu du délai très court de 50 jours pour sortir les
cavités, il a été décidé de dédoubler
le PM18 par le PX24.
Dès la fin janvier, un planning par secteur type sera élaboré
et publié. Il conviendra d'autre part de marquer in situ les zones
qui doivent être dégagées pour le génie civil.
3.4. Préoccupations ST
3.4.1. Supervision des alarmes par la TCR
P. Ninin s'inquiète de la supervision des alarmes. J. Blondel explique
que dès qu'une intervention débute sur une zone, toutes les
alarmes sont arrêtées à l'exception de la partie centrale
(à l'intérieur de l'ouvrage), de la ventilation, de la détection
incendie, etc.
P. Ninin demande la nomination de correspondants de groupe dans le
domaine de la supervision.
3.4.2. Mise à jour des différentes bases de données
La mise à jour de la base de données semble un aspect particulièrement
négligé qui nécessite pourtant une main d'oeuvre importante.
Toutes les bases de données doivent être mises à jour
en temps réel (avec élimination notamment de tous les éléments
démontés) :
-
base de données des alarmes,
-
cablothèque,
-
base de données de maintenance,
-
auxquelles il faut ajouter la base de traçabilité.
Des protocoles sont à établir pour toutes les phases du démontage.
Côté ST-EL, cet aspect est sous contrôle (ceci correspond
à une charge de travail de 10 hommes / mois). De même, la
continuité de la transmission des données (groupe AA) est
désormais résolue.
3.4.3. Options envisagées au niveau des appels d'offres
A 10 mois de l'échéance, certaines options contractuelles
sont désormais irréalisables (ex : lancer un nouvel appel
d'offres). A. Scaramelli fait le point sur les options envisagées
au sein des différents groupes :
-
ST-CV : l'appel d'offres pour la tuyauterie devrait sortir prochainement.
Le problème d'espace pour les gaines est toujours latent.
-
ST-HM : le nouveau contrat sera utilisé pour le démantèlement.
-
ST- EL : le groupe EL s'est vu uniquement confier une mission de mise en
sécurité des installations électriques.
M. Vitasse explique en effet qu'il est envisagé de confier la
manutention au groupe ST-HM sous réserve que les groupes impliqués
gardent la responsabilité technique. Le groupe HM serait également
chargé du découpage des aimants. Par contre, la coordination
générale reste sous la responsabilité de la division
SL.
Il est de toute manière trop tard désormais pour lancer
un appel d'offres général concernant le démontage
électrique.
A. Scaramelli tient cependant à faire remarquer que :
-
l'enveloppe du contrat ST-HM est extrêmement serrée,
-
le groupe HM n'est pas qualifié pour des activités de démontage
: il s'agit d'un contrat de transport et de manutention.
Mais P. Ciriani insiste sur le fait que le démontage n'est pour
l'instant inscrit ni dans le contrat, ni dans le programme de travail du
groupe ST-EL. En effet, aucune décision n'a encore été
prise par la direction du projet au niveau du démontage des câbles.
J. Pedersen ajoute que le démontage constitue un travail totalement
différent de l'objet du contrat ST-EL et ne peut par conséquent
être inclus dans ledit contrat.
3.5. Conclusions
La direction du projet du démantèlement du LEP doit prendre
rapidement une décision de principe quant à la charge de
travail du groupe ST-HM. D'autant plus que le démontage
électrique n'a pas été envisagé dans les activités
ST.
Si beaucoup d'actions sont prévues, il reste encore les moyens
à définir. Des décisions doivent également
être prises rapidement au sujet du monorail. Il faudra que toutes
les solutions préconisées soient réalisables tant
techniquement que contractuellement.
En conclusion, deux questions majeures restent ouvertes :
-
le rôle du groupe HM,
-
le rôle du groupe EL dont une précédente proposition
n'a pas été retenue.
H. Nissen details the main events that occurred from 1st November
to 6th December:
-
Default in an electrical transfo (17/11/99): Electrical stand-by
service has been called and solved the problem. The main issue was in fact
the unstability of the network.
-
Problem with demineralised water in BA2 (18/11/99): the event
occurred locally. Stand-by service has been called but was unable to find
the hole. CV responsible managed afterwards to find it and solved the problem.
As a result SPS has been stopped during 2 hours.
-
Problem with demineralised water in BA6 (19/11/99 ): Gematec
failed to start the pump locally. CV responsible intervened and succeeded.
This finally caused 2 hours SPS stop.
The day after CV group has performed an analysis of the problem and
Gematec previous night intervention. This point will be included within
bonus / malus factor. Training and a technician dedicated to SPS have been
requested. A. Scaramelli suggests not to pay the intervention.
-
Default in an electrical condenser in building 861 : The
burn-off condenser has been replaced within 5 hours, which is a sort delay
for such a failure.
5. Opération machine
5.1. SPS (P. Collier)
Les 6 jours critiques ont vraiment posé problème. Il a été
décidé d'acheter un jour critique et de prolonger d'une journée
l'opération de la machine. L'efficacité s'en est ressentie
avec un taux de 77 % (les jours critiques étant inclus). Ce chiffre
est inférieur aux résultats des années précédentes
principalement à cause :
-
d'une source moins fiable,
-
du nombre important de jours critiques.
Les statistiques des principales fautes mettent en évidence le nombre
d'heures de pannes dues à la division:
-
cooling : 23 heures,
-
électricité : 4 heures,
-
accès : 3 heures,
-
ainsi qu'une partie des "autres" pour le génie civil,
alors que le défaut majeur provient du PS.
5.2. LEP (P. Collier)
Le LEP a connu 539 heures de pannes sur un total de 4400 heures de fonctionnement.
Les principales pannes se sont situées au niveau de la cryogénie
(20,6 % des pannes). Les fautes dues à la division ST représentent
respectivement 10,8 % (pour les transformateurs électriques) et
3,9 % (pour le cooling) des pannes.
Toutes ces statistiques sont disponibles dans un rapport (ref. SL-Note-99-051
OP) établi par la division SL.
5.3. Modification du LEP pendant l'arrêt du SPS (Schéma)
Les travaux de préparation pour le LHC débuteront au cours
du prochain shut-down. Ceci représente un très gros travail
:
-
Zone Ouest : déplacement de la cible TI1 d'1,80 m pour permettre
le passage du TI2,
-
BA7 : une section sera vidée pour la cryogénie du LHC,
-
jonction génie civil du TI8 à l'ECA4,
-
blindages à installer pour le système du vide,
-
recâblage du TCC2.
P. Collier rappelle la nécessité de prévenir A. Spinks
de tous les travaux organisés sur le site de Prévessin. Ainsi,
les modifications prévues dans la climatisation du BA3 et du BB3
pourraient engendrer des difficultés au niveau de la PCR. M. Nonis
indique que ces travaux ont fait l'objet d'une présentation au STTC
et d'un E-Mail correctif à P. Collier. Il précise que la
climatisation de la PCR ne sera pas coupée.
La division ST souhaiterait qu'une coordination du même type
que pour le BA7 soit mise en place pendant le long shut-down pour tous
les bâtiments de surface.
5.4. PS (D. Gueugnon) (Schéma)
Une seule panne majeure est à signaler. Dans la nuit du 18 au 19/11,
le faisceau ion a été stoppé car un quadripole du
tank 1 du LINAC 3 s'est mis en alarme. Il s'agissait en fait d'un problème
sur le circuit d'eau déminéralisée. La TCR a été
appelée et a contacté le piquet Gematec. L'intervention a
pris au total 2h20 à cause d'un temps de trajet d'une heure depuis
d'Annecy.
D. Gueugnon donne ensuite quelques chiffres significatifs sur les causes
de pannes :
-
Hadron : les fautes externes n'ont représenté que 0,7 % du
temps de fonctionnement de la machine,
-
Run 1 (protons) : les pannes dues à l'eau ont représenté
0,9 % du temps de fonctionnement de la machine,
-
Run 2 (hadrons plomb) : les pannes dues à l'eau ont représenté
1,1 % du temps de fonctionnement de la machine
6. Progress report on Millenium Bug (P. Sollander) (see
transparencies)
P. Sollander fait le point sur l'avancement du projet Y2K, 26 jours avant
la date fatidique :
-
AA : il reste à mettre à jour le système de contrôle
d'accès des zones expérimentales du SPS,
-
CV : toutes les actions ont été effectuées,
-
TFM : des actions ont été menées en commun avec le
groupe CV pour le matériel Landis,
-
EL : quelques tests doivent encore être effectués sur le LEP,
-
Téléphone : le PABX sera mis en compatibilité cette
semaine, ce qui implique le changement de 11 PCs,
-
Contrôles : le système ANS est à mettre à jour.
Des consignes ont été préparées, notamment
pour :
-
les détections feu et gaz,
-
la pollution,
-
l'électricité,
-
le PM32 et les stations de pompages,
-
les différentes couches informatiques des systèmes de contrôle.
Il reste encore deux semaines pour communiquer à la TCR des instructions
supplémentaires.
P. Sollander présente ensuite la liste des personnels impliqués
:
-
le coordinateur général au niveau des chefs de groupe : P.
Ninin,
-
les oprateurs TCR,
-
les piquets : chaque piquet devra appeler la TCR quelques minutes après
minuit. De plus, une réunion de tous les piquets est prévue
le 01/01/2000 à 16h00. En outre, les groupes EL et CV ont fourni
une liste de spécialistes à appeler en cas de problème.
Il existe également des check-lists à l'attention des opérateurs
permettant de tester les différents systèmes de communication.
7. Bilan du groupe d'intérêt technologique "PLC standard CERN"
(D. Blanc) (see transparencies)
D. Blanc liste tout d'abord les membres du groupe d'intérêt
technologique "PLC standard CERN" sponsorisé par P. Ciriani :
-
G. Burdet,
-
E. Lienard,
-
P. Pepinster,
-
D. Raffourt,
-
T. Riesco,
-
L. Scibile,
-
M. Trebulle.
Il fait ensuite un état des lieux de la situation actuelle en insistant
plus particulièrement sur l'hétérogénéité
de l'environnement.
Ce groupe d'intérêt technologique a permis de passer
en revue les différents problèmes qui affectent les groupes
:
-
les architectures de contrôle ne sont pas compatibles,
-
problèmes de développement et de maintenance des systèmes
de contrôle,
-
perte de flexibilité,
-
capacité réduite pour répondre aux besoins,
-
perte de rendement.
La solution consiste à suivre au maximum les recommandations CERN
au sujet des bus de terrain. Cette standardisation présente un certain
nombre d'avantages :
-
diminution du coût,
-
baisse du nombre de développement à effectuer,
-
réduction du nombre d'applications.
Ceci implique ainsi une conception générique pour des concepts
communs.
D. Blanc a ensuite dégagé les perspectives d'un système
:
-
commun,
-
évolutif
-
conforme à un modèle de référence,
-
homogène,
-
et permettant une vision globale.
Il conviendra cependant de tenir compte des nécessités propres
à la division ST :
-
des systèmes variés et complexes,
-
une architecture datant de plus de 10 ans,
-
des dispositions géographiques particulières,
-
des systèmes locaux de supervision,
-
la fourniture de données pour la maintenance,
-
la supervision en TCR.
Le groupe d'intérêt technologique a créé un
site Web regroupant :
-
une liste des architectures de contrôle existantes et spécifiques,
-
des informations sur les différents software.
A plus long terme, il serait intéressant de mettre en place un comité
plus élargi et étoffé pour discuter de process et
d'architecture de contrôle et échanger les expériences.
Cette structure (regroupant également le groupe d'intérêt
technologique SCADA) permettrait d'instaurer une homogénéité
du contrôle dans la division. P. Ciriani suggère de porter
ce point à l'ordre du jour de la prochaine réunion des chefs
de groupe.
8. Divers
8.1. Démontage des expériences
Le démontage des expériences n'est toujours pas clairement
défini. M. Carlod explique que le groupe HM ne dispose toujours
pas d'informations quant à la destination des grosses pièces,
compte tenu de la procédure INB. Aucune décision ne semble
encore avoir été prise, même si un scénario
de démantèlement a été établi pour Delphi.
Le problème du stockage n'est toujours pas réglé.
C. Jacot fait remarquer que dans les meilleurs des cas l'autorisation
de démanteler ne sera accordée qu'en septembre 2000.
Prochaine réunion le 24 janvier à 15 h
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Sylvie Prodon
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