Excusés : M. Bätz - R. Bellone - D. Blanc - R. Charavay - P. Chevret - P. Ciriani - G. Kowalik - H. Laeger - R. Parker - B. Pirollet - W. Van Cauter - T. Watson

Invités : D. Gasser - P. Sollander
 

1. Approbation du compte rendu n° 19

2. Matters arising from the last meeting

• Pollution de la rivière

Hors réunion, R. Principe présente un récapitulatif des événements. Cette description des faits est extraite d'une note envoyée aux chefs de division ST et TIS, M. Buhler-Broglin, et autres.
Il s'agissait bien d'une pollution hydrocarbures et non d'un probleme de ph. Aujourd'hui nous ne disposont pas d'information concernant un eventuel dépassement des limites de ph dans les eaux de rejet.
Lors du contrôle hebdomadaire des rivières, Monsieur B. Juszczak remarque des traces d'hydrocarbures dans la rivière. La pollution vient du collecteur des eaux claires du SPS, face au lotissement dit "du Bugnon". Il appelle immédiatement C. Bertoux et les pompiers pour poser des barrages absordants.
L'enquête permettra de mettre en évidence les faits suivants : à la fin de l'année dernière, des travaux sont programmés sur la boucle de retour des eaux de refroidissement du SPS. Afin d'envoyer un minimum d'eau dans cette boucle, les eaux des puisards doivent être déviées dans les canalisations d'eaux claires. Ceci se fera le 18 décembre 1998, juste avant la "fermeture" du CERN, les travaux étant programmés pendant les vacances de Noel. Il faut noter que cette manoeuvre est prévue, il suffit de changer deux vannes pour l'effectuer. Le programme prévoyait la remise en service "normal" au retour des vacances, c'est à dire le 4 janvier; malheureusement, ceci n'a pas été fait à ce moment. Les eaux du puisard du BA3 sont particulièrement polluées; de plus, des vidanges d'eau de refroidissement des installations sont régulièrement faites via ce puisard, il est probable qu'une vidange a "brassé" le puisard le 22 au matin, entraînant des hydrocarbures.
Le raccordement normal a été remis en service l'après-midi du 22 janvier.
Deux contrôles avaient déjà eu lieu cette année, l'eau était claire; il a fallu la conjonction du brassage avant le contrôle pour mettre ce problème en évidence.

• Beam stoppers

• Projet ELFE

D'autre part, il convient désormais de désigner les correspondants ST pour ce projet :

• CV : J. Inigo-Golfin
• EL : J. Pedersen
• AA : E. Cennini
• HM . A. Caldérone

3. Opération (F. Havart)

4. Current CFD studies in progress (D. Gasser)  (see transparencies)

CFD (Computational Fluid Dynamic) est un outil informatique de simulation d'un certain nombre de phénomènes liés à la mécanique des fluides.
Tous ces phénomènes sont analysés au moyen d'une résolution d'équations numériques. Ceci permet de mettre en place un maillage constitué de valeurs physiques et basé sur :

• les conditions limites aux frontières (afin de fermer le domaine),
• les conditions initiales

• d'obtenir des informations sur des phénomènes qui se produisent dans les installations de refroidissement et qui ne peuvent pas être observés par d'autres moyens,
• de fournir un appui pour le design des installations.

• Etude du refroidissement des bus bars pour l'expérience ATLAS

Il s'agit ici de comparer l'efficacité du refroidissement par air et par eau, à partir d'un modèle 3D. Le calcul porte principalement sur le transfert de chaleur entre la barre et le système de refroidissement. J.L. Baldy s'étonne de la faible surface de contact, sur le modèle présenté, entre la barre et la tuyauterie de refroidissement. D. Gasser explique que l'objectif principal est de mettre en place une solution simple et bon marché.
Ainsi, en laissant la barre en contact avec l'air ambiant, elle peut atteindre des températures jusque 170 °C, alors qu'avec un refroidissement par eau, la température maximum n'est que de 28 °C. D. Gasser explique cette différence par une convection beaucoup plus élevée de l'eau et rappelle la formule mathématique régissant ce phénomène : Q = A.h./\t.

• Refroidissement d'un boitier électronique dans le sous détecteur ECAL

D. Gasser explique que des systèmes de détection électroniques seront installés au-dessus de chaque cristal. Le système de refroidissement envisagé comporte :
• un circuit puissance pour refroidir les boitiers électroniques,
• un circuit régulation pour maintenir la stabilité de la température des cristaux (+/- 0,05 °C).
Le but de la présente étude est d'analyser l'influence de la résistance thermique sur le refroidissement de l'ensemble. Il s'agit donc dans ce cas d'étudier le transfert de chaleur entre le solide et l'air.
Les résultats démontrent qu'une augmentation de la résistance améliore le refroidissement, le contact thermique est donc très bon. H. Laeger s'interroge sur les moyens d'obtenir ces résistances de contact. Ce problème est de la responsabilité des expériences : le groupe CV n'est chargé que de procéder aux calculs demandés par les expériences.
Par contre, la stabilité de température n'est pas atteinte et la conception du système devra être revue.
 
• Analyse du refroidissement du détecteur de l'expérience ALICE

Cette analyse vise à évaluer le système de refroidissement par air envisagé pour le détecteur ALICE. La spécification majeure demandée par les expériences  est un gradient de température à l'intérieur du détecteur inférieur à 3 °C.
Les résultats sont présentés sous forme de distribution de la température dans une coupe. Il apparaît dans les deux cas (avec et sans refroidissement par air) un gradient de 33 °C. La convection forcée n'est donc pas efficace et l'on constate que les vitesses de l'air à l'intérieur du détecteur ne sont pas très différentes.
Le groupe CV envisage donc de poser des panneaux afin de favoriser la circulation de l'air.

Les questions portent ensuite sur le logiciel utilisé et le temps de calcul. D. Gasser explique que le logiciel Star CD est tout à fait adapté à ces calculs qui peuvent cependant prendre une semaine pour les études 2D à 6 mois pour des études 3D plus complexes.
D'autres applications de ce logiciel sont également envisageables : désenfumage, fuite d'argon dans la caverne ATLAS.

R. Principe indique que le contrôle des résultats s'effectue par recoupement ou par des tests sur des prototypes.

A. Scaramelli estime que ce créneau doit être maintenu, voire exploré car il permet une pénétration de plus profonde du groupe CV à l'intérieur du détecteur. Il s'agit également d'un besoin réel rempli pour la physique, qui doit être mené avec une équipe stable.

M. Wilhelmsson annonce que deux étudiants techniques présentent le résultat de leur thèse mercredi 10 mars. Toutes les personnes intéressées sont invitées à assiter à cette présentation.

5. Millenium bug (E. Sanchez-Corral)  (see transparencies)

• A responsible has been nominated (S. Jarp) and a working group made of one representative by divison has been set up.
• A Y2K Web page accessible from CERN Home Page has been implemented. It deals with CERN internal organisation, activities, recommendations and useful links to vendors' Y2K Web pages.

• a responsible: E. Sanchez-Corral,
• one representative by group, except from CE group for which it doesn't seem necessary. J.L. Baldy will check with T. Watson if a monitoring has to be maintained.

• activities and progress status per group/service,
• known problems & solutions found,

• ST-AA: L. Scibile intends to identify all systems on hand and all possible problems. Everything should be finalised by June 99. He precises that the limit date to solve the problem is not always fixed to 1st January 99, but when the related service has to be operational. Thus, priorities have to be given.

A. Scaramelli points out that it should not be be possible to act on the system, while the machine is working. But tests can be made.
In fact, AA group chooses to take some risks, waiting for March 2000 instead of 1st January 2000.
P . Ninin wonders how many applications are so far concerned.
• ST-MO: TheWeb page is divided into 3 parts:
• operation: no major problem for this part.
• third part: no major problem for this part.
• application program: a lot of work has to be done in this field.
• ST-CV: Landis should be notified about the problem. On the other hand, ABB does not seem very sensible and storing data is enough.
• ST-EL
• ST-HM

• Identification of work areas and responsibles of services.
• Current state: pointers to Y2K compliance statements where these exist.
• To size up of the risks involved.
• To coordinate efforts with related service providers: this means to identify elements interacting.
• To keep informed the divisional Y2K coordinator.
• To get the full support (following CERN recommendations) from the division/group leader. A. Scaramelli adds that he is responsible of any bug happening after 1st January 2000.
• To apply relevant upgrades to critical components of commercial nature.
• To apply relevant corrections to all locally developed software/hardware.
• To test changes with Y2K dates. E. Sanchez-Corral precises that a procedure can be found on IT Web page to make a Nice PC jump to 2000 date.

• To set up a working group.
• Every ST group concerned has to prepare aY2K report for June.
• Project definition in 2 phases:
• phase 1 (June 99): inventory, problem investigating, action plan,
• phase 2 (1st January 2000 or machine start up 2000): corrections, testing and installing.

• to identify softwares,
• to determine the useful softwares,
• to elimate the other softwares,
• to set a responsible, a priority and a project leader for each software,
• to test it in the environment,
• to check problem areas,
• to identify and check the chains (all the elements of priority chains have to be verified). Those tests imply a coordination with equipment responsibles.

• conversion to Rapier 2000, which implies a screen modification,
• to ask for the maintain of AXNDB machine.

E. Sanchez-Corral adds that isolated installations (i.e. lifts) should also be tested and the results put on the Web, with the list of services and the name of responsibles.
 
Before organizing a general meeting, E. Sanchez-Corral would like to obtain beforehand the names of Y2K group representatives.

• NGS

• thinner vacuum tubes: J.L. Baldy indicates that he waits for the conclusions of professionals,
• longer decay tunnel: it is a marginal optimisation of the project.

Comments and suggestions to ST Secretariat - Sylvie Prodon