CERN/ST-DI/SP (2000-114) |
18 août 2000
|
ST TECHNICAL COMMITTEE (STTC)
Compte rendu n° 36 de la réunion du 31/07/2000
Présents |
:
|
J.L. Baldy, M. Bätz, I. Bejar Alonso,
P. Ciriani, G. Cumer, A. Dagan, J. Inigo-Golfin, G. Kowalik, P. Ninin,
S. Prodon, A. Scaramelli, L. Scibile / ST
D. Gueugnon / PS
P. Collier / SL |
Invités |
:
|
A. Funken, F. Grillo / ST |
Excusés |
:
|
R. Bellone, D. Blanc, A. Calderone,
E. Cennini, P. Chevret, K. Foraz, C. Jacot, H. Laeger, M. Nonis, R. Nunes,
J. Pedersen, B. Pirollet, R. Principe, J. Roche, I. Ruehl, E. Sanchez-Corral,
W. Van Cauter, T. Watson, M. Wilhelmsson / ST |
1. Approbation du compte rendu n° 35
Le compte rendu n° 35 est approuvé sous réserve de la
modification suivante : la présentation sur le comité SLOC
a été effectuée par M. Bätz.
2. Matters arising from the last meeting
R.A.S.
F. Grillo présente les événements majeurs qui ont
affecté le fonctionnement des accélérateurs entre
le 10 juillet et le 31 juillet :
3.1. Arrêt eau glacée Zone Nord (23 juillet)
Suite au déclenchement d'une alarme, un opérateur et le piquet
Gematec sont intervenus. La station NA48 était tombée par
manque d'eau. Le problème provenait en fait d'un disjoncteur sur
le circuit de la pompe de circulation du turbo. La pièce en cause
a été changée et aucun incident n'est à déplorer
depuis.
3.2. Fuite sur un flexible aimant au PS (30 juillet)
Une fuite sur un flexible aimant a entraîné un arrêt
de la station pour niveau bas. Les piquets Gematec et aimant sont intervenus.
Le problème d'eau a été réglé à
17h, mais le PS n'a pu redémarrer qu'à 20h.
4. Opération des machines
4.1. PS (D. Gueugnon)
En tant que coordinateur du shut-down PS, D. Gueugnon prépare actuellement
la liste des travaux à réaliser ainsi que des services impliqués.
A. Scaramelli lui suggère de contacter directement les chefs de
groupe ST.
Si D. Gueugnon le souhaite, la division ST peut nommer un coordinateur.
P. Ciriani suggère quelqu'un de la salle de contrôle qui est
déjà impliquée dans la remise en marche des alarmes.
4.2. SPS (P. Collier)
L'efficacité du SPS était proche de 100 % sur toute la période
considérée. Par contre, l'efficacité en physique était
inférieure à cause des problèmes d'eau sur le PS.
P. Collier précise que le SPS tourne à 104 GeV depuis
le 14/07.
4.3. LEP (P. Collier)
Le niveau de luminosité du LEP sur la période était
en moyenne entre 102.5 et 103 GeV. Mais la machine a tourné plus
haut : entre 104 et 104.9 GeV.
P. Collier explique ensuite que deux types de physique sont actuellement
menés sur le LEP :
-
la recherche de la particule de Higgs qui nécessite à la
fois de l'énergie et une forte luminosité,
-
la recherche de la particule super symétrique qui demande peu de
luminosité mais beaucoup d'énergie.
Ainsi cette année, l'énergie effective devrait être
multipliée par 4. La machine fonctionne sans réserves pour
atteindre des hautes énergies puis à une énergie plus
basse afin de découvrir la particule de Higgs. Quelques événements
ont déjà pu être observés. Il situent la masse
de la particule de Higgs autour de 104 GeV.
Il est pour l'instant prévu un fonctionnement du LEP jusqu'au
01/10/2000, mais la décision officielle sera prise le 5 septembre.
5. Compte rendu des principaux sujets développés dans le
comité SLOC (M. Bätz)
M. Bätz relate le problème de l'électronique au BA2
qui ne supporte pas une humidité supérieure à 80 %.
Le groupe CV est averti et conscient du problème.
Dès l'arrêt du LEP, des travaux importants seront réalisés
sur le SPS du 13 novembre 2000 au 14 mai 2001. Il s'agit notamment de :
-
enlever les équipements lepton,
-
installer des équipement dans l'optique du LHC : reconstruction
des régions Injection et LSS4 et modifications dans le LSS3,
-
assurer la connexion génie civil TI8 et TI2,
-
préparer des bâtiments pour l'avenir, en fonction de leur
utilisation future : BA4, BB4, BA7,
-
mettre en oeuvre les différents projets ST : projet eau, compensateur,
-
effectuer tous les travaux normaux de shut-down.
Tous ces travaux devront se dérouler en parallèle avec le
démantèlement du LEP et dans le respect de la convention
INB.
P. Collier détaille ensuite les activités globales prévues
:
-
en surface :
-
projet de l'eau,
-
compensateur,
-
remplacement de 60 convertisseurs de puissance,
-
tests et maintenance,
-
changement des ascenseurs,
-
en souterrain :
-
installation des stations de pompage.
De nombreuses activités spécifiques sont également
prévues :
-
l'enlèvement des équipements leptons : ces équipements
créent en effet une impédance vue par le faisceau, provoquant
des instabilités et une limitation de l'intensité,
-
850 blindages dans les cavités à refaire ce qui implique
de déplacer chaque 2ème dipôle,
-
réfection des systèmes d'injection pour disposer de plus
de force et de vitesse avec mois de bruit,
-
de nombreux changements dans les systèmes RF,
-
modifications au niveau des dampers qui sont les articles les plus critiques
pour un faisceau brillant; le faisceau LHC nécessite en effet une
fréquence plus haute,
-
la construction d'une nouvelle extraction dans le LSS4,
-
au point 5 : nettoyage de l'ECX5 et changement du pont dans la caverne
afin qu'il supporte des camions,
-
au point 6 : démantèlement du TI2 et du TI8,
-
Coldex : arrêt de l'expérience LPI,
-
BA1 : rationalisation des kickers d'injection,
-
BA4 : installation de convertisseurs de puissance pour le TI8,
-
BB4 : installation de convertisseurs de puissance pour le CNGS,
-
ECA4 : diverses installations pour le CNGS,
-
BB5 : stockage d'aimants pour le LHC,
-
BA7 : nettoyage des locaux pour installer des équipements cryogéniques.
Depuis avril, des réunions d'installation ont permis d'identifier
les lots de travail, de définir les priorités et d'obtenir
un consensus sur le changement de layout. Un planning détaillé
est disponible sur le Web (http://setnom.home.cern.ch/setnom/Default.htm).
En ce qui concerne la convention INB, le SPS passera sous la nouvelle
convention INB - LHC le 1er octobre. Ce passage sous régime INB
se fera progressivement, sur quelques années (jusqu'en 2004). Cependant
certaines mesures telles que la traçabilité entreront en
vigueur dès le prochain shut-down. Aucun zonage ne sera effectué
cette année. En effet, toute la machine (jusqu'au toit du tunnel)
est considérée comme active. Les puits et les bâtiments
de surface sont déclarés comme conventionnels.
La mise en place du principe de traçabilité implique
de bien connaître les objets en provenance de la machine et d'assurer
un suivi.
P. Collier rappelle que le terme "objet" regroupe plusieurs entités
:
-
un objet individuel,
-
une boîte avec des objets similaires,
-
un groupe d'objets divers (ex : poubelle).
Pratiquement, chaque objet ou groupe d'objets comportera une fiche de routage
remplie à la main à retourner à la division SL pour
enregistrement dans la base de données.
Il est rappelé que tous ces objets devront également
passer par le contrôle de radiation.
En conclusion, durant ce shut-down comparable à celui de 1980,
il faudra réaliser en 6 mois tous les travaux qui avaient été
effectués à l'époque en un an. Un planning global
est donc indispensable. P. Collier invite tous les services concernés
à le consulter sur le Web et à lui communiquer les éventuels
conflits.
A. Scaramelli rappelle enfin que les coordinateurs de ce projet sont
P. Collier côté SL et R. Charavay côté ST.
7. Les réseaux électriques de secours : bilan et perspectives
(A. Funken)
7.1. Contexte
Le but de cette étude est de faire le bilan des moyens à
disposition et de proposer des améliorations sur la base de la consommation
actuelle et des projets récents de renforcement du réseau.
Actuellement, le CERN dispose de 3 conceptions différentes selon
les sites :
-
Meyrin : 3 groupes diesel de moyenne tension et un réseau de distribution
de 18kV,
-
SPS : un réseau de sécurité de 3.3 kV alimenté
par Meyrin, un réseau de secours pour la Zone Nord,
-
LEP : des groupes diesel par point et un réseau de distribution
de 400 V.
Il existe en outre localement des alimentations sans interruption et des
chargeurs-batteries.
Certains systèmes sont vieillissants (automatismes de Meyrin)
et il s'avère désormais nécessaire de faire un bilan
des puissances en fonction des projets futurs.
7.2. Réglementation
A. Funken rappelle tout d'abord quelques définitions extraites de
la norme NFC 15-100 applicable au CERN :
-
alimentation normale : source principale,
-
alimentation de remplacement : source qui remplace l'alimentation
normale et permet la poursuite de l'exploitation,
-
alimentation de sécurité : source permettant
d'assurer la sécurité des personnes.
Le CERN utilise d'autres termes :
-
alimentation normale : réseaux 400 kV et 130 kV, coupés
par un arrêt d'urgence,
-
alimentation assurée : la même chose que l'alimentation
normale sauf qu'en cas de faute de tension, elle est reprise par un diesel
avec un délais; cette alimentation est également coupée
par un arrêt d'urgence,
-
alimentation secourue : il s'agit d'une installation de sécurité
non coupée par un arrêt d'urgence,
-
alimentation sans interruption (ASI) : elle fonctionne sur
l'autonomie des batteries; elle peut être coupée ou non par
un arrêt d'urgence, selon les cas; cette alimentation peut être
considérée comme une alimentation de sécurité,
-
alimentation à courant continu 48 V : fonctionnant
sur l'autonomie des batteries, il s'agit d'une alimentation de sécurité.
La réglementation CERN en la matière est définie dans
le code de sécurité C1 et plus particulièrement dans
l'instruction de sécurité IS24 qui demande l'application
des normes françaises et européennes. Ainsi, le décret
n° 88-1056 définit 3 catégories d'installations de sécurité
: l'éclairage de sécurité, les installations pour
la sécurité du personnel en cas de sinistre, les installations
dont l'arrêt inopiné ou le maintien à l'arrêt
peut entraîner des risques pour le personnel. La norme NFC 15-200
définit la source extérieure : une source est considérée
extérieure si l'on peut garantir qu'il n'y aura aucune défaillance
simultanée des deux sources. La norme 13-200 est relative aux diesels.
Enfin, la réglementation INB constitue une contrainte supplémentaire.
7.3. L'alimentation au CERN
Le CERN est alimenté par deux sources principales :
-
le réseau EDF 400 kV en provenance de Génissiat via le poste
principal de Prévessin,
-
le réseau 130 kV des SIG en provenance de Verbois.
En cas de défaillance de la première source, elle est suppléée
sans coupure par le réseau 400 kV de Chalançon ou par le
réseau 130 kV SIG.
De plus, le système d'autotransfert fonctionne depuis janvier.
Moyennant une coupure entre 8 et 30 secondes, il permet une alimentation
indépendante des 3 sous stations principales (Meyrin, boucle stable,
services généraux) mais n'autorise pas le fonctionnement
des accélérateurs. Néanmoins, si l'autotranfert a
amélioré la fiabilité du réseau, il ne peut
se substituer à une source autonome pour assurer la sécurité
des personnes.
7.4. Les moyens disponibles
Outre l'alimentation normale, le CERN dispose :
-
d'une alimentation de remplacement : les réseaux 130 kV SIG et 20
kV EDF (source manuelle uniquement pour le LEP),
-
de sources autonomes : 15 diesels, 100 ASI et 213 chargeurs-batteries.
Ceci correspond à une puissance active de 4 MW, en considérant
2 groupes diesels en fonctionnement et un en réserve. Cette limite
de puissance disponible sera bientôt atteinte compte tenu des projets
en cours.
7.5. Propositions d'amélioration
A. Funken évalue ensuite les coûts, avantages et inconvénients
de quatre solutions qui pourraient être mises en place.
7.5.1. Décentralisation totale de la production avec réalimentation
du centre de calcul
Cette solution consiste à installer 16 groupes diesels de 300 MW
chacun (4 sur Meyrin, point 1 / 18, BA6, stations de pompage, à
chacun des points SPS et un groupe au SE0 pour l'alimentation de la PCR).
Le coût du projet est estimé à 8 MCHF dont 1 MCHF
pour le centre de calcul et 2,5 MCHF pour le SPS.
S'il s'agit de la solution préférable techniquement,
son coût élevé et les frais de maintenance induits
ainsi que ses longs délais de réalisation (pas avant 2003)
constituent des inconvénients majeurs.
Une variante possible consisterait à décentraliser en
moyenne tension.
7.5.2. Décentralisation partielle sans réalimentation
du centre de calcul
Dans cette hypothèse, le centre de calcul de serait pas réalimenté,
considérant que l'autotransfert est suffisant. Les onduleurs seraient
maintenus mais avec un parc de batteries étendu. Un tel projet comprendrait
un groupe moyenne tension pour alimenter la zone du point 1, 3 groupes
pour Meyrin et un groupe moyenne tension au SE0 pour l'alimentation des
différents points SPS.
Cette solution a l'avantage d'un coût moins élevé
(2,8 MCHF dont 930 KCHF pour le SE0) et elle permet un découplage
entre les sites. Cependant des problèmes d'implantation sur le site
de Meyrin sont à prévoir ainsi qu'une absence de redondance.
7.5.3. Rénovation des installations existantes
Cette solution implique la rénovation des automatismes et de la
synchronisation des diesels. Elle se monte à 850 KCHF, sans la rénovation
du groupe G1.
Elle permet une augmentation de la fiabilité à moindre
coût ainsi qu'une redondance. La disponibilité des groupes
pendant la rénovation risque de poser problème, de même
qu'un automatisme unique.
Dans une seconde phase, il est recommandé d'installer un groupe
diesel au SE0 (pour un coût de 960 KCHF), ce qui permettrait :
-
de se libérer de la contrainte de la connexion inter-site,
-
d'augmenter la puissance disponible sur le SPS.
7.5.4. Recours à la turbine de cogénération
La turbine de cogénération n'est pas adaptée pour
remplir un rôle de source de sécurité. A. Funken en
détaille les raisons :
-
sa finalité est la production de chaleur,
-
deux turbines seraient nécessaires,
-
une source autonome d'alimentation des auxiliaires serait nécessaire,
-
le temps de démarrage est long : environ 15 minutes.
Hors réunion, M. Wilhelmsson fait part des remarques suivantes :
-
La vocation du cogénérateur consiste à produire à
la fois de la chaleur et de l'électricité, d'où le
nom "cogénération" (génération combinée
de chaleur et d'électricité).
-
En ce qui concerne le nombre de turbines nécessaires, tout dépend
des autres sources éventuellement disponibles et de leur fiabilité.
-
Il est exact que le fonctionnement en mode local requiert une source extérieure
pour le démarrage. Un système auxiliaire de refroidissement
des gaz d'échappement s'avèrerait également nécessaire
en dehors de la période de chauffe.
-
Le temps de démarrage du cogénérateur pourrait être
réduit si nécessaire.
-
Des informations complémentaires sont diponibles à l'adresse
Web suivante : http://st.web.cern.ch/st/st98ws/concepts/MWilhelmsson.pdf
7.6. Evolutions futures
7.6.1. Centre de calcul
Les besoins estimés se montent à 2 MW d'ici 2006 pour des
équipements informatiques, soit 5 fois plus qu'aujourd'hui. On constate
une incompatibilité avec le scénario évoqué
précédemment de rénovation des installations existantes.
En effet, la puissance disponible serait dépassée.
Le besoin initial se limite à l'alimentation des équipements
informatiques, sans la ventilation. Cependant, sans ventilation, la température
devrait augmenter de 1.5 °C toutes les 45 secondes, rendant ainsi les
équipements informatiques rapidement inopérants.
A. Funken suggère d'augmenter plutôt d'augmenter l'autonomie
des batteries (de 10 à 15 minutes) afin de pouvoir éteindre
correctement les ordinateurs.
En conclusion, l'alimentation du centre de calcul n'obéit pas
à une charge de sécurité et la fiabilité du
réseau est suffisante.
7.6.2. SPS
Les besoins pour les systèmes de désenfumage aux points pairs
s'élèvent à 150 KW, soit 4 fois plus qu'aujourd'hui.
Si une puissance suffisante est disponible au BA6, il n'en va pas de même
aux BA2 et BA4 où des groupes diesels doivent être installés.
Il ne s'avère d'autre part pas possible d'utiliser le groupe du
point 5 du LEP car il n'a pas une puissance suffisante.
Le coût se monte à 150 KCHF par diesel.
7.7. Conclusions
En conclusion, les recommandations de A. Funken sont les suivantes :
-
rénover les diesels et la distribution 18 kV (coût : 850 kCHF
sur 3 ans),
-
dans une seconde phase, installer un groupe 3.3 kV au SE0 (coût 960
KCHF).
Soit au total 1,8 MCHF auxquels il faut ajouter 500 KCHF pour la réfection
du groupe G1.
A. Funken a rédigé un rapport sur ce sujet. Il sera
distribué prochainement.
8. Point sur le projet "Upgrade of infrastructure for LHC computing" (A.
Funken)
A. Funken rappelle tout d'abord l'objet de ce projet : subvenir aux besoins
informatiques (processeurs, disques, bandes) des expériences LHC
en matière d'espace et de puissance électrique. Les besoins
sont estimés à 2 MW et 2000 m2 d'espace.
La division IT dispose d'espace dans le bâtiment 513 :
-
la salle des machines, mais la plupart des machines seront maintenues,
-
le barn,
-
le sous-sol.
Il est prévu dès la fin de l'année d'installer 200
PCs tests (soit 25 m2), puis 300 PCs fin 2001 (soit 40 m2)
et 600 PCs fin 2002 (soit 135 m2). Plusieurs localisations sont
envisagées pour ces PCs : notamment le barn ou le sous-sol. Certains
robots de la bandothèque doivent par ailleurs être déplacés
pour des raisons de sécurité des données, d'où
l'idée d'une annexe au bâtiment 186. Une étude a été
menée sur ce projet d'annexe, elle a abouti à une proposition
technique et financière (880 KCHF). Les divisions EP et IT sont
actuellement en discussion au sujet du financement.
9. Projet "Prism" (J.L. Baldy)
La dernière réunion du projet Prism s'est déroulée
le 28/06. Elle a permis de faire le point sur la finalité de ce
projet :
-
améliorer l'image du CERN,
-
remplacer les visites guidées qui ne seront plus possibles avec
le LHC.
J.L. Baldy retrace le cadre de ce projet destiné au grand public
avec :
-
une implication personnelle des visiteurs,
-
des simulations intellectuelles,
-
de l'émotion.
Il sera articulé autour de deux points focaux :
-
le centre de visite principal avec pour thème majeur le monde de
la science,
-
le monde du CERN avec une visite d'Aleph dans l'UA1 et une liaison par
monorail, des maquettes et des modèles.
Les surfaces ont déjà été définies :
-
activités de base (expositions) : 3'860 m2,
-
accueil pour le public : 700 m2,
-
activités de coordination : 325 m2,
-
activités de logistique : 880 m2,
-
activités de représentation : 1'120 m2.
Soit au total près de 7'000 m2, auxquels il faut ajouter
14'000 m2 d'espace extérieur.
2 variantes sont à l'étude au niveau de l'implantation
:
-
l'espace Prism en bordure d'ATLAS avec l'espace VIP en face, le tout relié
par un pont habité,
-
l'espace VIP à côté de Prism, avec une correspondance
avec le bâtiment 33.
J.L. Baldy précise que ces études sont menées en collaboration
avec un bureau d'étude extérieur.
La phase 3 du projet qui consistait dans la détermination du
contenu thématique de la visite et de l'implantation sur le site
de Meyrin est terminée.
La phase 4 comprend la préparation, pour décembre 2000,
d'un pré-programme avec :
-
le scénario,
-
l'implantation,
-
une estimation de l'investissement et des frais d'exploitation.
10. Détecteur axions (J.L. Baldy)
J.L. Baldy présente le projet de télescope axions dont l'implantation
est envisagée dans le bâtiment SR au point 8.
Le principe consiste à utiliser un prototype d'aimant du LHC
de 10 m de long monté sur un bâti pivotant et orienté
vers le soleil. Ce télescope serait muni de détecteurs à
l'entrée et à la sortie dans le but de démontrer l'existence
des axions selon le principe qu'un axion plus un photon virtuel donne un
photon réel.
Un accord est intervenu pour attribuer les 19 derniers mètres
du bâtiment SR à cette expérience. Cependant l'aimant
est trop lourd pour le plancher existant. Il conviendra donc soit de monter
un tour béton, soit d'installer l'expérience au niveau -2.
L'alimentation électrique proviendra de la cage Faraday à
l'extrémité du bâtiment SR.
Le coordinateur du projet est H. Riege / EP. Cette expérience
a été approuvée scientifiquement. Il convient désormais
d'en trouver le financement.
Les premières études font apparaître une estimation
génie civil de 300 KCHF. W. van Baaren va contacter prochainement
les autres groupes afin de préparer une estimation tous corps d'état.
Prochaine réunion le 28 août à 15 h
|
S. Prodon
Back to STTC Meetings Archive Home page
For comments and changes send e-mail to ST
Secretary or Divisional
Web masters
Copyright CERN , modified 19/09/2000