CERN/ST-DI/SP (2000-139)
17 octobre 2000

 

ST TECHNICAL COMMITTEE (STTC)

Compte rendu n° 38 de la réunion du 25/09/2000

Présents
:
J.L. Baldy, M. Bätz, C. Bertone, P. Chevret, P. Ciriani, G. Cumer, J.C. Frances, P. Ninin, M. Nonis, R. Nunes, J. Pedersen, S. Prodon, I. Ruehl, E. Sanchez-Corral, L. Scibile, A. Scaramelli, M. Wilhelmsson / ST 
D. Gueugnon / PS 
G. Roy / SL
Invités
:
J.P. Hernandez, J. Osborne, P. Sollander / ST 
Excusés
:
I. Bejar Alonso, D. Blanc, A. Calderone, E. Cennini, K. Foraz, J. Inigo-Golfin, C. Jacot, G. Kowalik, H. Laeger, B. Pirollet, R. Principe, J. Roche, W. Van Cauter, T. Watson / ST 
P. Collier / SL


1. Approbation du compte rendu n° 37

Le compte rendu n° 37 est approuvé sous réserve de la prise en compte des modifications suivantes :

2. Matters arising from the last meeting

2.1. Entrée dans les locaux protégés du bâtiment 358

G. Kowalik a remis un rapport d'enquête à G. Daems. Il en ressort que la division ST doit prendre toute les mesures pour qu'un tel incident ne se produise plus à l'avenir mais que la division PS  doit aussi veiller de son côté à ce que toutes ces portes restent fermées.

2.2. Projet Water 2000

La modification des dates d'arrêt du LEP remet évidemment en cause les dates du projet Water 2000 données par M. Nonis lors de la dernière réunion.
En effet, les expériences demandent de l'eau dans la boucle LEP jusqu'au 4 décembre 2000. Ces trois semaines de retard devront être redistribuées sur le planning, étant donné que la date finale d'achèvement du projet ne peut pas être décalée. Les répercutions financières doivent encore être étudiées.
De même, le planning de réalimentation en eau des utilisateurs doit être revu.

3. Organisation et démarrage des travaux génie civil du projet CNGS (J. Osborne)

3.1. Generalities on CNGS Project

J. Osborne first presents the main issues of the Neutrino project: M. Wilhelmsson, as member of the CNGS project team, points out that LHC management disagrees with the first hypothesis (connection between decay tunnel and LHC tunnel). In addition, a second access (for evacuation) has been recommended by TIS, but it could be suppressed if rigorous safety measures are taken.
J. Osborne adds that the civil engineering temporary shaft will be covered after the construction is finished.

3.2. Statistics

The key data concerning the project are presented:

3.3. Organisation of the civil engineering contracts

The works contract has been signed with SCS joint venture, a consortium between Spie Batignolles (F) and Societa Italiana per Condotte d'Acqua (IT).

Consultants have also been appointed:

The firm AFICOOR is in charge of safety coordination.

3.4. Planning

J. Osborne shows the CNGS planning. Works has begun with the construction of a new access road and site barracks. Excavation should start at the end of October until end of January 2001. 3-shifts work will only start in February 2001 with the excavation of the tunnel.

3.5. Environment

Civil engineering measures that will be taken to avoid any disturbance on environment are detailled:

3.6. Organisation of the CNGS project in ST

M. Wilhelmsson is the ST coordinator for CNGS project.
N. Lopez is in charge of the project for CE group. She is replaced by J. Osborne during her maternity leave (until beginning of year 2001).

4. Opération des machines

4.1. SPS (G. Roy)

Le run des protons a enregistré une efficacité intégrée record de 88,3 %. Depuis le 13/09/2000, le SPS fonctionne en opération en plomb à basse énergie. L'opération en plomb à haute énergie débute aujourd'hui.

Deux problèmes sont cependant à signaler :

4.2. LEP (G. Roy)

G. Roy détaille les problèmes qui ont affecté le fonctionnement du LEP : G. Roy présente ensuite des transparents mettant en évidence comment les travaux génie civil affectent la machine aux points 1 et 5 (http://sl.web.cern.ch/SL/opnews/LEP/CE.html). Ces données proviennent de stations de surveillance reliées à des fils avec senseurs détecteurs de mouvements.
Les différentes phases des travaux génie civil se répercutent visiblement sur les relevés. Cependant, les répercussions sont encore très faibles (5 mm) et inférieures de 50 % aux estimations. Ainsi, les 100 heures de réalignement de la machine prévues n'ont pas été utilisées.
J.L. Baldy rapelle que des mouvements horizontaux brusques et de grande amplitude sont prévus, même si les déplacements sont pour l'instant minimes.

4.3. PS (D. Gueugnon)

Le PS fonctionne bien. D. Gueugnon signale juste un problème d'infiltration sur la toiture du bâtiment 2009. L'eau est tombée sur un rack, ce qui a occasionné un arrêt du LEP de 8 h. P. Chevret fera le nécessaire pour que cette toiture soit rapidement réparée.

5. Opération TCR (J.P. Hernandez) (voir transparents)

J.P. Hernandez présente les événements majeurs qui ont affecté le fonctionnement des accélérateurs du 28 août au 24 septembre.

5.1. Alarme QUADS aux points 4, 6 et 8 du LEP (02/09/2000 de 8h20 à 9h33)

Le piquet cryogénie est intervenu et l'information a été portée sur la page télétex.

5.2. Problème sur les sirènes du LEP (03/09/2000 de 7h21 à 9h51)

La TCR a reçu un appel de la PCR à 7h21 l'informant que les sirènes du LEP ne fonctionnaient pas. Le problème provenait du système de contrôle. Plusieurs tests ont été effectués mais sans succès. Le piquet IN a ensuite été appelé. Son intervention a permis de régler le problème et par conséquent de permettre la fermeture du LEP.

5.3. Arrêt de la station d'eau déminéralisée ISOLDE (16/09/2000 de 17h34 à 20h36)

La fuite d'eau déminéralisée provenait d'un flexible sur un aimant. Les piquets Gematec et radiation ont été appelés. Après la localisation de la fuite, l'aimant a été isolé et la station a pu être redémarrée.
D. Gueugnon précise que le flexible d'aimant a été changé durant le shut-down du 18 septembre.

5.4. Défaut sur le câble 18 kV SPS - LEP (22/09/2000 de 7h41 à 10h30)

Le problème provenait d'une explosion de cellule 18 kV services généraux au SE18. Les piquets ST-EL, Gematec et ST-CV ont été appelés.
L'intervention ST-EL s'est achevée à 10h30 et dès 13h30 le SE18 a été alimenté par une nouvelle liaison depuis le SEM12.
G. Roy précise que 3 coupures se sont en fait produites ce qui a occasionné des difficultés lors de chaque redémarrage.

5.5. Défaut sur un automate eau de rejet au PM32 (22/09/2000 de 13h36 à 15h32)

Un défaut sur un automate eau de rejet au PM32 a provoqué le transfert du disjoncteur du réseau normal au réseau de secours. Le disjoncteur a ensuite pris feu, entraînant un arrêt d'urgence. Les piquets Gematec, ST-CV et ST-EL sont intervenus.
Une solution de dépannage a été trouvée et le PM32 fonctionne pour l'instant sur le secours.

5.6. Défaut thermique sur une pompe d'eau salée au point 8 (24/09/2000 de 1h25 à 17h30)

Le défaut s'est produit à 1h25 et le piquet Gematec a donné ses instructions par téléphone à l'opérateur TCR. La pompe a ainsi pu redémarrer.
Le même problème s'est ensuite produit à 6h46. Le piquet Gematec est intervenu et a remplacé le thermique. Cependant, cette réparation s'est avéré insuffisante car il s'agissait en fait d'un problème mécanique sur la pompe qui devait être changée. Faute de transport et dans l'urgence, le groupe ST-CV a décidé de by-passer la pompe avec des flexibles.
I. Ruehl précise que le piquet transport a été appelé par la TCR à 11h48 et que l'affaire a été réglée à 14 h. Il s'agit d'un temps d'intervention normal.

G. Roy indique que le piquet RF est également intervenu car la pompe en question appartient à la RF.

P. Ciriani demande qu'une enquête soit diligentée afin de mieux cerner les différents dysfonctionnements et notamment d'analyser pourquoi le piquet Gematec n'est pas intervenu dès le premier appel, ce qui aurait permis de se donner un plus grand laps de temps pour régler le problème.

5.7. Alarme services généraux 3.3 kV au point 8 (24/09/2000 de 22h35 à 00h30)

Les piquets ST-EL, cryogénie et Gematec sont intervenus. Pour l'instant, aucune explication à cette panne n'a été trouvée. Il s'agit peut-être d'une défaillance du disjoncteur.

P. Ciriani suggère que les statistiques des défaillances électriques sur la boucle soient présentées lors du prochain STTC. Ceci permettra d'identifier les problèmes éventuels et de voir dans quelle mesure ils pourraient être résolus.

6. Compte rendu des principaux sujets développés dans le comité SLOC (M. Bätz)

Aucun problème particulier concernant ST n'est à signaler.

7. Software support for industrial controls in ST division (E. Sanchez-Corral) (voir transparents)

7.1. Le contrat

E. Sanchez-Corral recadre tout d'abord les missions du contrat de support pour les contrôles industriels. Il s'agit de la sous-traitance de l'opération et de la maintenance ainsi que le développement de systèmes de contrôle. Le contrat est réparti entre 70 % pour les projets et 30 % pour la maintenance.
Il démarre le 15 octobre pour 3 ans, plus 2 ans renouvelables, pour un volume d'affaires estimé entre 1 et 1,5 MCHF par an, soit 4,5 MCHF sur 3 ans

7.2. Les services offerts

Le contrat C168/ST offrira les services suivants : Un plan d'assurance qualité sera établi prochainement. Ce contrat sera géré par la GMAO.

7.3. Organisation du contrat

7.3.1. Stratégie

Le suivi actif du contrat sera effectué à l'aide d'un certain nombre d'outils : MP5, EDMS, Project Follow-up. Une participation active du personnel CERN sera assurée, notamment au travers de réunions.

7.3.2. Maintenance et opération

Les 6 premiers mois du contrat constitueront une période d'apprentissage. Ils nécessiteront une forte implication des responsables CERN.
La base MP5 doit être préparée pour gérer les interventions, en tenant compte des délais maximum d'intervention spécifiés dans le contrat.
Enfin, le volume d'activité fera l'objet d'une révision tous les 6 mois. Les groupes pourront ainsi moduler la liste des systèmes à maintenir par le contrat.

7.3.3. Projets

Les différentes phases des projets ont été définies :

7.3.4. Responsabilités

E. Sanchez-Corral présente un tableau récapitulatif des responsabilités dans la gestion du contrat : Il convient également d'ajouter un responsable par groupe (AA, CV, EL, MO). E. Sanchez-Corral demande aux chefs de groupe de lui fournir également le nom d'un adjoint. Elle souhaite par ailleurs que les responsabilités au niveau du contrat soient équitablement réparties entre les différents groupes impliqués.

7.4. Conclusions

La mise en place de ce contrat va améliorer la qualité de la maintenance et compenser l'augmentation de la charge de travail. Beaucoup de responsabilités ont été confiées au contractant et il faudra gérer cette situation de monopole sans perdre pour autant la connaissance des systèmes.

Les discussions portent ensuite sur le nombre et les activités du personnel à disposition. 4 techniciens en moyenne devraient assurer la maintenance et les petits projets. La maintenance requiert 1,2 personnes à plein temps. Quant aux projets, leur volume, et donc le personnel associé,  fluctue en fonction des besoins.
E. Sanchez-Corral précise que les projets de moyenne importance seront traités au niveau du siège social du contractant.
Cette politique d'outsourcing des petits projets permettra de concentrer les ressources ST sur les grands projets.
Ce concept présente un autre avantage : les projets sont encadrés par des personnes neutres qui contrôlent la qualité de la prestation effectuée et en organisent la réception.

P. Ninin précise enfin qu'il n'existe aucune exclusivité avec le contractant concernant les projets. Seul le volume de la maintenance est fixé contractuellement.

8. Elimination des serveurs HP : projet HELIX (P. Sollander) (voir transparents)

Le projet Helix est un projet SL de remplacement des vieux serveurs HP par de nouveaux serveurs Linux. Ceci concerne les serveurs de "files", de données et peut-être d'applications. L'un des principaux objectifs consiste à utiliser au maximum les services de la division IT.
La division ST est concernée par ce projet car elle dépend de la division SL dans ce domaine. Ainsi, un certain nombre d'applications ST tournent sur des HP, en particulier pour les groupes AA, CV, EL (le problème sera réglé en avril 2001) et MO.

P. Sollander illustre ses propos par des photos de l'ancien et du nouveau système. Il met en évidence la différence de coût entre les deux : 100 KCHF pour l'ancien avec des coûts de maintenance prohibitifs contre 30 KCHF pour le nouveau système.

Le groupe ST-MO a déjà testé le data serveur Linux pour le TDS.
La division ST a en effet été impliquée dès le lancement de ce projet qui se situe pour l'instant en phase de définition des user requirements. Tous les groupes vont être prochainement consultés. Il conviendra notamment de spécifier les fonctionnalités et le user support nécessaires. P. Sollander conseille donc de réfléchir avant d'acheter tout nouveau HP.

Cependant, quelques points restent encore à éclaircir :

P. Sollander conclut que ce projet à long terme doit être considéré comme un projet divisionnaire. La définition d'une stratégie divisionnaire s'impose tout comme l'estimation du manpower et des ressources nécessaires. Concrètement, il est recommandé aux groupes de ne plus acheter de serveurs HP et de s'intégrer au sein de la structure de coordination divisionnaire.
Une politique de training Linux devra également être mise en place, en suivant le mouvement général.

9. Divers

R.A.S.
 
 
Prochaine réunion le 30 octobre à 15 h

 
S. Prodon



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