CERN/ST-DI/SP (2001-100) | 31 mai 2001 |
Présents | : |
J.L. Baldy, M. Bätz, P. Ciriani, G. Cumer, C. Colloca, J.
Inigo-Golfin, G. Kowalik, M. Nonis, J. Pedersen, R. Principe, S. Prodon, J. Roche, I.
Ruehl, A. Scaramelli, L. Scibile, M. Wilhelmsson / ST D. Gueugnon / PS |
Invités | : |
D. Blanc, N. Dos Santos, S. Grau, J. Kuhnl-Kinel,
E. Lienard, S. Poulsen, P. Villeton-Pachot / ST M. Vadon / TIS |
Excusés | : |
I. Bejar Alonso, C. Bertone, E. Cennini, P.
Chevret, K. Foraz, C. Jacot, R. Martini, P. Ninin, R. Nunes, B. Pirollet, E.
Sanchez-Corral, T. Watson / ST P. Collier / SL |
Le compte rendu de la réunion précédente est approuvé.
R.A.S.
E. Lienard présente les principaux événements qui se sont produits entre le 9 avril et le 18 mai :
Suite à ces problèmes de transmission d'alarmes au PS, A. Scaramelli suggère de faire le point au cours de la prochaine réunion sur la situation des alarmes des différents groupes dans la zone PS.
D. Gueugnon revient sur la panne CV du 19 mai et notamment le temps d'arrêt assez long (de 4h44 à 7h46). L'opérateur du booster avait pourtant perçu rapidement que l'origine de la panne se situait au niveau du réseau d'eau déminéralisée. D. Gueugnon regrette qu'aucune alarme n'ait été transmise à la TCR, retardant ainsi le diagnostic de la panne et allongeant par conséquence le délai de réparation.
Un défaut sur le système d'accès de AD a provoqué un arrêt de 16 h de la machine. L'intervention du piquet AA n'a pas permis de résoudre le problème qui se situait au niveau du software. Comme la panne s'est produite le week-end, il a fallu attendre le lundi matin pour que la firme de en charge ce software intervienne. Un service de piquet dans ce domaine est possible contractuellement, mais le coût financier ne doit pas être négligé. Un rapport sur cette panne a été établi par le groupe AA (voir document annexé).
Au niveau électrique, il a été convenu que S. Baird et D. Gueugnon seront les seuls habilités à accorder une autorisation d'intervention pendant l'opération de la machine, et ceci pour des travaux indispensables et urgents.
D. Gueugnon précise enfin que l'opération de la machine fonctionnera cette année en un seul run avec deux arrêts techniques de 8 heures chacun.
P. Collier n'a pu assister à la réunion. Il a cependant fait parvenir le message suivant : "The tunnel work is progressing well. By 21/5/2001 the whole of the machine should be under vacuum. The remaining work (small bits of finishing off) should be completed next week. We will pre close the machine on monday 28/5/2001. The full closure will be on 31/5 with security checks by our DSO on 1/6. From then we go a period of equipment testing ... as soon as power is available.".
Au niveau électrique, quelques points doivent encore être clarifiés. J. Pedersen
table sur une alimentation du 1er groupe le 5 juin au lieu du 4 juin. Par contre le 2ème
groupe ne devrait être opérationnel que pour le 18 juin. Toutes les stations d'arrêts
d'urgence seront remises en place entre le 5 et le 18 juin.
J. Pedersen confirme par ailleurs qu'aucunes vacances ne seront accordées jusqu'à cette
date au personnel du groupe concerné par ce projet. Par contre certaines heures
supplémentaires seront payées (le week-end et les jours fériés).
Le projet eau suit quant à lui le planning. Dès le 28 mai, les stations de pompages
fonctionneront à 100 % et la boucle sera remplie. Les tests avec la machine débuteront
le 22 juin.
Au niveau de la ventilation du tunnel, un souci persiste au BA6.
Cette présentation a pour but de faire le point sur l'intégration des alarmes en TCR avant la reprise de l'opération du SPS.
Au niveau du groupe EL, tous les équipements de contrôle et de surveillance seront en
place dans le BE à partir du 28 mai. Les alarmes pour le CAS sont déjà prêtes. Le
nombre d'alarmes transmises à la TCR a été singulièrement réduit, partant du principe
que seules les alarmes nécessitant une action de la part de la TCR devaient
parvenir à cette dernière.
Il reste encore à effectuer quelques tests de certaines alarmes et à améliorer
l'interface graphique. Un utilitaire de maintenance entre le CAS et ENS devrait être
développé.
Le projet Water 2000 a représenté beaucoup de travail pour la TCR. Il a fallu notamment redéfinir toutes les alarmes et les données à superviser et préparer leur insertion dans le CAS. Un incident mineur est à déplorer au BA82 et au BA6 pour lesquels les alarmes ne seront insérées qu'au CAS de juin. De même, toutes les erreurs qui ont été détectées lors des premiers tests ne seront corrigées qu'au prochain CAS update.
Quelques points sont toujours ouverts :
Certains aspects ne pourront cependant pas être réglés avant le redémarrage de la machine :
Un certain nombre de systèmes CV ne seront pas supervisés au 1er juin, compte tenu des dates butoir des CAS (les données doivent être transmises à la TCR avant le 25/05 pour le CAS de juin et 21/06 pour le CAS de juillet) :
Pour le système ENS, des tests et des améliorations de software doivent encore être
réalisées.
Au niveau du groupe CV, les principaux systèmes sont supervisés. La supervision de tous
les systèmes devrait être effective avant le 1er faisceau à condition que toutes les
données soient finalisées rapidement.
Il serait plus rationnel à l'avenir de raisonner au niveau l'ensemble du système,
plutôt que de traiter chaque contrat à part. De même, une coordination globale des
différents projets s'avère nécessaire.
Comme stipulé dans la procédure GPST, il conviendra de prévoir dans chaque projet les
ressources et le planning pour la supervision des alarmes en TCR. D. Blanc confirme que 6
mois sont en moyenne nécessaires pour préparer une intégration d'alarmes. Même pour
les projets de taille moyenne, cette question doit rester présente à l'esprit. J.L.
Baldy propose de rappeler aux chefs de projet qu'il ne faut pas négliger l'aspect alarmes
et documentation.
Ce projet a démarré en hiver 2000. En effet, après des tests de performance non
satisfaisants, il a été décidé de procéder à un re-engineering complet du système
de contrôle de désenfumage du SPS. Ce projet met en jeu différents intervenants :
TIS/FB, le DSO de la division SL, les groupes CV, AA, MO et EL.
L'objectif est le suivant : en cas de feu, celui-ci doit tout d'abord être détecté,
puis l'alarme doit être transmise aux pompiers et enfin les commandes des unités
d'extraction et de pulsion doivent pouvoir être activées.
Tous les BAs disposent d'une structure similaire qui a été étudiée en détail avec :
S. Grau rappelle qu'il a également fallu intégrer le projet ST/CV de mise en place de nouvelles unités de pulsion.
S. Grau détaille les opérations dans les semaines à venir :
Il est prévu ensuite d'effectuer un test global de fonctionnalité du système le 6 juin puis un test d'arrêt d'urgence en novembre. P. Ciriani suggère de combiner ces deux tests le 6 juin.
Il ne faut pas perdre de vue que l'objectif de ce projet consiste à garantir le fonctionnement du système de détection et d'extraction de fumée en cas d'incident.
Quelques améliorations ont été effectuées. Elles concernent notamment :
Il convient d'autre part de définir la responsabilité globale de ce projet pour les années futures, ainsi que le nom du projet.
La discussion s'ouvre ensuite et s'axe principalement sur la puissance de ventilation.
Il apparaît ainsi que le désenfumage s'opère avec des ventilateurs à haute vitesse. Or
la puissance électrique en réseau assuré ne semble pas suffisante pour garantir un
fonctionnement des ventilateurs à la puissance maximale. La division TIS réaffirme sa
préférence pour des ventilateurs à vitesse variable qui permettent de changer de
vitesse sans remise à zéro. Un bilan des puissances sera effectué. Les groupes CV et EL
pourront alors définir une stratégie sur cette base. Si des travaux s'avèrent
nécessaires, ils ne pourront être réalisés qu'au prochain shut-down.
P. Ciriani rappelle également que le système de détection feu a été calculé (suite
à une étude d'ILK) en fonction du débit des ventilateurs. Toute modification de
puissance de ces derniers risque donc de dérégler complètement la détection feu. Le
groupe CV ré-analysera le système de ventilation sous cet angle.
J. Kuhnl-Kinel évoque la rénovation de la station d'air comprimé destinée au site de Prévessin et du SPS.
Il explique tout d'abord que les anciennes installations étaient obsolètes : pièces de rechange plus disponibles, coffrets électriques non conformes et qualité médiocre de l'air dégagé.
La nouvelle installation offre un système de filtration plus sophistiqué ainsi qu'un point de rosée plus bas. Elle dispose de 3 compresseurs couplés à 3 sécheurs. Une étude sur les besoins réels en air comprimé a permis d'en affiner le dimensionnement. Cette installation présente ainsi une meilleure qualité de l'air ainsi qu'une plus grande redondance, pour un coût de 250 KCHF.
Les précédentes alarmes ont été maintenues, en attendant la réfection du système de contrôle électrique de la centrale thermique de Prévessin. Les nouvelles consignes associées seront communiquées prochainement à la TCR.
R.A.S.
Prochaine réunion le 2 juillet à 15 h |
S. Prodon
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